Les doléances fiscales des TPE-PME au cœur d'une réunion tenue entre le Directeur général des impôts et la Confédération des TPE-PME. Une 2ème réunion est prévue vers la deuxième semaine de janvier 2019. Comme nous l'avions annoncé, le Directeur général de la DGI, Omar Faraj s'est réuni hier 24 décembre avec les membres de la Confédération Marocaine de TPE-PME. Cette première rencontre de Omar Faraj avec les représentants des TPE-PME qui représentent 95% du tissu économique a été l'occasion de revenir sur les freins fiscaux qui entravent le développement de cette frange d'entreprises. L'objectif de cette réunion est, d'après la Confédération, l'instauration d'un climat de confiance entre la DGI et les TPE-PME ainsi que le tissage d'une nouvelle relation entre les deux parties surtout au niveau des régions. Aussi, il a été question d'aborder un sujet que ne cesse de réclamer la Confédération celui de son non-implication dans les décisions qui concernent directement ou indirectement les TPE-PME. La Confédération souhaite également jouer le rôle qui lui incombe en accompagnant le pays dans les grands projets notamment : la Déclaration numérique, la Facturation Numérique, Les Assises de la Fiscalités, les PLF, etc ... Cette sollicitation de la Confédération a été saluée par Omar Faraj et à laquelle il a répondu en un temps record (24 heures). Elle a permis, en effet, au fisc de toucher de très près les doléances des TPE-PME et de se faire une idée sur comment mieux appréhender la relation administration fiscale/TPE-PME. D'autant plus, le choix du timing de cette réunion a tout son sens dans la mesure où la DGI tiendra les Assises de la fiscalité dans quelques mois soit les 3 et 4 mai 2019. L'objectif pour la DGI est d'élaborer un modèle fiscal adapté aux TPE tout en restant objectif avec le contexte marocain. Abdellah El Fergui a, de sa part, remercié Omar Faraj pour sa réactivité tout en rappelant l'enjeu de cette réunion sur la compétitivité voire même la survie des TPE-PME. Il a également insisté sur la nécessité de mieux prendre en considération les doléances fiscales des TPE-PME et d'établi un climat de confiance et d'échange entre la DGI et la Confédération mais aussi de. La DGI a, de son côté, insisté sur l'enjeu de la discussion qui doit se faire dans un cadre institutionnel permettant d'établir un échange pertinent, normalisé et surtout transparent. Outre l'aspect de la communication, la Confédération a mis sur la table des discussions des dossiers qui pèsent lourdement sur la TPE-PME notamment les retards de paiement dont les conséquences sont désastreuses ou encore le problème de la soumission au marché public. Rappelons que pour accéder à ce dernier, les TPE-PME sont obligées de présenter les attestations de la DGI et de la CNSS, ce qui n'est pas toujours évident. Pour pallier à cette contrainte, la Confédération a demandé une amnistie de 2 ans minimum, permettant la réception des attestations pour pouvoir participer à la commande publique et ne pas rester en dehors de la boucle. Cela dit, Omar FARAJ va se réunir avec la Confédération vers la 2ème semaine de janvier afin de revenir les points qui ont été soulevé et bien d 'autres.