D'éminentes personnalités européennes ont salué la reconnaissance par l'Espagne du plan d'autonomie proposé par le Maroc comme étant la solution la plus sérieuse, réaliste et crédible au différend régional autour du Sahara marocain, tout en appelant l'Union européenne à suivre la même approche. Commentant le soutien apporté par le gouvernement espagnol au plan d'autonomie proposé par le Maroc, l'ancien premier ministre français Manuel Valls, a relevé que le « gouvernement de Pedro Sanchez opère un virage surprenant, bienvenu et stratégique en considérant l'initiative d'autonomie de Rabat pour le Sahara comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible ». Il a souligné, de même, dans un message sur Twitter qu'«il était urgent de rétablir une relation constructive avec le Maroc». De son côté, l'eurodéputé Dominique Riquet du groupe européen Renew Europe s'est félicité de la reconnaissance par l'Espagne du plan d'autonomie « comme étant la solution la plus sérieuse et crédible pour la région », tout en assurant que « les relations déjà étroites entre l'Union européenne et le Maroc s'en trouvent encore resserrées ». Pour sa part, l'eurodéputé bulgare Ilhan Kyuchyuk a « salué la nouvelle position de l'Espagne exprimée par le chef de gouvernement concernant la proposition marocaine d'autonomie comme une solution réaliste et crédible », tout en disant espérer que « l'Union européenne suivra la même approche ». Quant au député italien et vice-président du groupe Italie Viva, Marco Di Maio, il a indiqué que le soutien de l'Espagne à la solution proposée par le Maroc au différend régional de longue date autour du Sahara « est un fait positif qui contribue à l'amélioration du climat en Méditerranée ». La sénatrice italienne, membre du groupe Forza Italia Urania Giulia Papatheu, a qualifié également de « bonne nouvelle » l'annonce de la position espagnole soutenant l'initiative d'autonomie pour le Sahara marocain, appelant l'Italie à suivre l'exemple de l'Espagne, de la France, de l'Allemagne, des Etats Unis et d'autres pays de l'UE. « Bonne nouvelle : après l'Allemagne, la France et d'autres pays de l'UE, l'Espagne considère également l'initiative marocaine d'autonomie présentée en 2007 comme la base la plus sérieuse pour résoudre le différend du Sahara. Maintenant, c'est le tour de l'Italie », a-t-elle écrit. Réagissant pour sa part à l'annonce de la nouvelle position de l'Espagne, le député fédéral belge et ancien député européen Hugues Bayet a indiqué que c'est «le moment de trouver une solution de paix dans la sérénité» au différend sur le Sahara marocain, notant qu'il œuvrera à encourager une prise de position similaire dans son pays.