Au salon international des dattes à Erfoud, deux conventions de partenariat pour l'appui au conseil agricole en faveur des groupements d'intérêts économiques (GIE) et des coopératives de la filière du palmier-dattier dans les oasis marocaines ont été signées. Les deux conventions entrent dans le cadre de la coopération maroco-belge. La première, d'un montant de 1.097.250 €, a été signée entre l'Agence Nationale pour le Développement des Zones Oasiennes et de l'Arganier (ANDZOA) et l'Office National du Conseil Agricole (ONCA), dans l'objectif de contribuer au développement des capacités des agriculteurs à travers l'adoption de modèles de planification et de gestion des GIE et des formations notamment sur la gestion de la qualité et la commercialisation. Un volet important d'appui aux femmes et aux jeunes y est également consacré. La deuxième convention a été paraphée par l'ANDZOA et l'Office Régional de Mise en Valeur Agricole du Tafilalet (ORMVA/TF) dans le but de contribuer à l'efficacité de la chaîne d'approvisionnement, à l'ancrage des GIE et au développement de la filière datte et représente un montant de 2.273.720 €. Cette dernière permettra de fournir des équipements d'entretien du palmier et d'équipements de collecte et de transport aux coopératives adhérents à 14 GIE en matière d'approvisionnement, ainsi que l'acquisition de matériels et d'équipements nécessaires aux unités de valorisation aux coopératives adhérents à 9 GIE. Ces deux conventions de partenariat s'inscrivent dans le cadre du projet d'appui aux groupements d'intérêt économique pour le développement de la filière du palmier-dattier au niveau des oasis marocaines financé par la Coopération belge. D'un montant de 10 millions d'euros, il appuie les GIE des Oasis du Maroc et vise le développement de la filière du palmier-dattier, à travers le renforcement des capacités des agriculteurs et des acteurs de la filière. L'agrégation des producteurs familiaux au sein des GIE professionnalisés facilite leur insertion dans le marché avec des produits de qualité et concurrentiels. Ceci permet aux petits agriculteurs dans les zones oasiennes d'améliorer leurs revenus.