La liquidation judiciaire de la Samir, Société marocaine spécialisée dans le raffinage des produits pétroliers, « ne veut en aucun cas dire fermeture de la raffinerie. Il y aurait peut-être un autre preneur, Etat ou entreprise ». Telle a été la réaction du gouverneur de la banque centrale, Abdellatif Jouahri lors d'un point de presse à l'issue de la réunion trimestrielle du Conseil d'administration de BAM. Après que le tribunal de commerce de Casablanca ait prononcé, lundi, la liquidation judiciaire de la Samir, en raison de la situation critique de l'entreprise, la procédure devrait démarrer d'ici juin prochain, mais le tribunal a tout de même autorisé la SAMIR à poursuivre son activité pendant trois mois, sachant que l'exploitation de la raffinerie est déjà suspendue depuis août dernier. D'ici là et sans engagements clairs de la part de l'actionnaire de référence qui avait refusé d'augmenter le capital comme cela avait été convenu lors de l'Assemblée générale d'octobre dernier, la Samir sera liquidée.