Le Bureau central des investigations judiciaires (BCIJ) a réussi à éviter le pire suite au démantèlement, jeudi 18 février, d'un réseau terroriste composé de 10 membres, dont un ressortissant français. Le démantèlement de ce réseau dont les membres s'activaient à Essaouira, Meknès et Sidi Kacem, a eu lieu sur la base d'informations précises, indique le ministère de l'Intérieur. Cette opération a permis l'arrestation du cerveau de ce réseau terroriste à El Jadida. Il a été procédé notamment à la saisie de quatre mitrailleuses automatiques équipées de chargeurs de munitions, de trois chargeurs vides, de trois revolvers, d'un pistolet automatique, d'un fusil équipé de viseur, d'une grande quantité de munitions et de 13 bombes lacrymogènes, selon la même source. Le ministère indique que les mis en cause prévoyaient une série d'opérations terroristes contre des institutions stratégiques et sensibles. Les investigations menées ont démontré les visées dangereuses de ce réseau terroriste qui a planifié de recruter des mineurs, dont l'un a été embrigadé pour perpétrer un attentat-suicide à la voiture piégée. Les efforts soutenus déployés par les services de sécurité ont permis le démantèlement de 152 cellules terroristes depuis 2002, dont 31 ayant des liens étroits avec les groupes terroristes sur la scène syro-irakienne, en particulier « Daech », précise la même source. Les mis en cause seront déférés à la justice à l'issue de l'enquête menée sous la supervision du parquet.