C'est l'Agence marocaine pour l'énergie solaire «Masen» qu'il dirige qui assurera désormais le pilotage des énergies renouvelables, notamment solaires, éoliennes et hydroélectriques. La décision a été prise par le Souverain, lors d'une session de travail consacrée au secteur de l'énergie et qui a samedi, plusieurs hauts responsables de ce secteur au Cabinet Royal à Casablanca. À l'issue d'une réunion, S.M le Roi « a transmis ses instructions aux différents acteurs concernés pour que le pilotage des énergies renouvelables soit désormais assuré par Masen ». Objectif de cette mesure : accompagner le processus de convergence de la politique énergétique du Royaume, afin de permettre le renforcement de l'ambition nationale en matière de développement des énergies renouvelables (de 42% en 2020 à 52% en 2030). Tout en conservant leur autonomie de gestion respective, l'Office National de l'Electricité et de l'Eau Potable (ONEE) et Masen seront donc appelés à travailler de concert. A la tête du Masen depuis le 30 décembre 2009, Bakkoury a de quoi saisir la pleine mesure des enjeux de la mission qui lui a été confiée. Parmi ces enjeux, l'indépendance énergétique du Royaume, et l'émergence d'un véritable écosystème industriel dans le secteur du solaire. Sur le volet opérationnel, justement, le décompte est lancé pour la livraison des projets de Masen. Déjà, selon les engagements pris et présentés devant le Souverain, Masen est bien dans les délais, en dépit des décalages de calendrier sur le lancement des appels d'offres. Elle devrait au moins, avant fin 2015, livrer la première phase (Noor I) du premier des quatre projets de production d'énergie solaire qui composent le Plan solaire marocain (PSM), développé à Ouarzazate. Le Souverain devrait procéder à son inauguration hier mais celle-ci a été reportée à une date ultérieure.