Sidérurgie. La Société nationale de sidérurgie a enregistré un résultat net part du groupe en hausse de 47%, mais son chiffre d'affaires a fondu de 11% en 2014, à 4,123 milliards de DH. par R.A La morosité du secteur a impacté les performances de la Société nationale de sidérurgie, qui a vu son chiffre d'affaires baisser de 11%, s'établissant à 4,123 milliards de DH à l'issue de l'exercice 2014. Selon le management, cette baisse du chiffre d'affaires est due à la baisse du volume à l'export en 2014, en raison de la rude concurrence sur le marché international, ayant engendré une forte pression sur les prix. Il faut dire que la Sonasid n'a pas du tout exporté en 2014. Toutefois, Ayoub Azami tempère. «Nous avons développé une certaine résilience qui vient du plan stratégique lancé en 2011. Et nous allons poursuivre sur cette stratégie », a assuré le directeur général de Sonasid, lors de la conférence de presse à Casablanca mardi 31 mars. Soulignons que le résultat net part du groupe(RNPG) de Sonasid a progressé de plus de 47% cette année, pour s'établir à 123 millions de DH, contre 86 millions de DH l'année dernière. L'Ebitda enregistre également une baisse de 13% comparé à 2013 à 356 millions de DH. 2015, une année flasque Le résultat d'exploitation est également en recule de 34% à 155 millions de DH, et le résultat net a baissé de 24% à 160 millions de DH. Aussi, précisons que sa filiale Longométal Armatures a enregistré un chiffre d'affaires de 412 millions de DH, soit une progression de 21%. Notons que sur le plan commercial, l'entreprise assure avoir gagné deux points de parts de marché grâce au programme des ventes directes et à l'initiative d'excellence qualité. Sonasid planche également sur un mix énergétique pour améliorer la performance de son outil industriel. L'industriel va davantage mettre l'accent sur les énergies propres, notamment l'éolien. Ayoub Azami a également fait remarquer que la conjoncture ne va pas s'améliorer pour le secteur. « 2015 sera également une année flasque », a-t-il souligné. L'entreprise mise notamment sur l'allongement des mesures de sauvegarde pour s'en sortir. « Les mesures de sauvegarde nous donnent le temps pour continuer à mettre en oeuvre notre plan afin de faire face à cette compétition au niveau international qui, aujourd'hui, est asymétrique. Nous voulons être prémunis contre cette période complètement perturbée», a expliqué Ayoub Azami.