La structure du projet Casablanca Marina se précise au fil des jours. Deux ans après son lancement, les travaux de base ont été achevés. Le show-room, dont les travaux de construction sont bien avancés, permettra le lancement de la commercialisation du projet au courant de l'exercice 2008. Quant à la date-butoir de livraison, elle sera respectée. Rendez-vous en 2012. L'avancement des travaux du projet Casablanca Marina, dans son ensemble, atteint 12%. Les dépenses comptabilisées frôlent 11% des 5 MMDH du budget d'investissement global. Ce qui a été réalisé jusqu'à l'heure, définitivement ou en grande partie, ce sont les terrassements généraux, les travaux maritimes et d'agrandissement du bassin de plaisance de la Marina, le déplacement du collecteur Dulure (de Lydec) qui traversait le projet et qui a été dévié vers la jetée Moulay Youssef en partenariat avec Lydec, les travaux de l'école de voile militaire de la marine royale et du show-room CGI (bureau de vente) qui seront livrés en novembre 2008, et le déplacement de la station de relevage Sidi Mohammed Ben Abdellah, qui occupait un des îlots des Portes Océanes vers les jardins de la mosquée Hassan II. Ces travaux de base, comme l'a souligné le responsable du projet, seront suivis des travaux de réalisation finale des 4 secteurs de Casablanca Marina, la Marina et ses abords, le secteur des Ramblas, les Portes Océanes et les Jardins de la mosquée Hassan II. Concernant la réalisation de la partie résidentielle et tertiaire, les Portes Océanes, la CGI a lancé le 30 juin un appel d'offres à l'adresse des entreprises intéressées. L'ouverture des plis est prévue le 24 juillet et le démarrage effectif des travaux pour la première semaine d'août. Pour la partie touristique et commerciale, la CGI est en phase de négociation avec des investisseurs et gestionnaires pour arrêter le programme définitif. La compagnie immobilière, filiale de CDG Développement, a échafaudé une ébauche de programme, un avant-projet qui a été présenté aux investisseurs suite à un appel à manifestation d'intérêt. Structure du projet Répartie en 4 secteurs, Marina Casablanca longe le Boulevard des Almohades et donne sur l'océan. A commencer par la Marina et ses abords. Elle comptera des cafés, restaurants et commerces autour du bassin de plaisance, une capitainerie pour la gestion administrative, une école de voile militaire de la marine royale, un Yacht Club, un Bât-Hôtel (hangar de stockage pour les voiliers), un hôtel de luxe à côté de la Marina et le show-room CGI. Juste à côté, le secteur des Ramblas, situé entre la Marina et les Portes Océanes, agence un Palais des congrès en forme de triangle avec une grande place publique, un centre commercial donnant sur le boulevard des Almohades avec des petites tours (immeubles de bureaux), et une tour hôtel de 36 étages. Longeant le même boulevard, les Portes Océanes constituent la partie résidentielle et tertiaire. La partie résidentielle regroupe 14 immeubles avec des appartements de très haut standing (de 150 à 400 m2) avec une vue sur l'océan. Aux derniers niveaux, il y aura des appartements exceptionnels, des duplexs avec piscines et jardins sur la terrasse privative. La partie tertiaire, elle, est composée d'une tour de 40 étages, la plus grande au Maroc, bâtie sur 80.000 m2 au plancher. C'est un Business Center (centre d'affaires). En avançant vers la mosquée Hassan II, les 4 autres tours sont moins vertigineuses : R+14, R+12, et trois R+9, avec des équipements d'accompagnement intégrés (des auditoriums, des restaurants interentreprises et des salles de gym). La particularité du projet, c'est le choix urbanistique de la CGI, qui fait que la circulation sera réservée uniquement aux piétons. Les parkings sont souterrains à deux niveaux dans la partie résidentielle et un seul niveau dans la partie tertiaire. Les parkings ont une capacité totale de 6000 places. Puis, on arrive à la mosquée Hassan II ou plutôt dans ses environs immédiats. C'est le secteur des Jardins de la mosquée avec un aquarium de 3ème génération. Pour la réalisation de ce dernier projet, des investisseurs australiens sont en pourparlers avec la CGI.