Le déficit budgétaire a été ramené à 4% du PIB au terme de l'exercice écoulé, contre 4,3% en 2023, a indiqué, jeudi, le ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaa. A rappeler que ce déficit a caracolé 7,6% au plus fort de la crise du Covid-19, il y a quatre ans. Dans un exposé au Conseil gouvernement sur le bilan préliminaire de l'exécution de la loi de finances 2024, M. Lekjaa a expliqué que la maîtrise du déficit est le résultat de l'amélioration des recettes ordinaires de 47,4 milliards de dirhams (MMDH), en hausse de 14,6% d'une année à l'autre. Cette performance s'appuie surtout sur la croissance continue des recettes fiscales, qui ont augmenté de 35,9 MMDH (+13,6%). A la lumière de cette dynamique positive, le taux de la dette est resté au même niveau qu'en 2023, soit 69,5% du PIB. Lire aussi | Maroc: le déficit budgétaire ramené à 3,5% du PIB en 2025 Malgré une conjoncture internationale marquée par une croissance économique mondiale moyenne et la persistance des incertitudes géopolitiques et climatiques, le gouvernement a tenu l'engagement de remettre les finances publiques sur la voie de la durabilité, a-t-il soutenu. Pour l'année 2025, l'exécutif table sur la réduction du déficit budgétaire à 3,5% du PIB, dans le sillage des efforts déployés pour le ramener à des niveaux corrects. Lire aussi | Amnistie fiscale: 127 milliards de dirhams déclarés « Le déficit budgétaire, résultant des évolutions possibles des recettes et des dépenses pour l'exercice budgétaire 2025, serait de 58,2 milliards de dirhams, en baisse de 0,5 point du PIB, par rapport aux prévisions de la Loi de Finances 2024, pour se situer à 3,5% du PIB en 2025 », indique une note publiée sur le site du ministère de l'Economie et des Finances.