Dans le cadre de la loi de finances pour 2025, le gouvernement marocain prévoit la création de 28.906 postes budgétaires, en réponse aux besoins des différents ministères et institutions de l'Etat. Ce dispositif vise à renforcer plusieurs secteurs clés du pays, notamment la santé, la défense nationale, l'éducation, et l'intérieur. Des secteurs sont priorisés, dans ce cadre, notamment le ministère de l'Intérieur qui bénéficie du plus grand nombre de postes, avec 7.744 nouvelles positions. Un choix de priorisation qui s'aligne sur les efforts continus pour renforcer la sécurité et la gestion territoriale dans le Royaume. Le ministère de la Santé vient en deuxième position avec 6.500 postes budgétaires. La raison en est le besoin urgent de consolider le système de santé publique, particulièrement après les défis posés par la pandémie de COVID-19. Lire aussi | Akhannouch promet plus d'investissements et d'emplois lors de la 2e moitié de son mandat Autre secteur qui se voit accorder des postes budgétaires conséquents, l'administration de la Défense nationale qui reçoit 5.792 nouveaux postes, mettant l'accent sur la modernisation des forces armées et la défense du territoire En dehors de ces trois départements, dont la priorisation trouve son explication dans les besoins exprimés, d'autres départements bénéficient d'allocations substantielles, comme le ministère de l'Economie et des Finances avec 2.600 postes), le ministère de l'Enseignement supérieur (1.759 postes) et la Délégation générale à l'administration pénitentiaire (1.000 postes). Mesures spécifiques pour l'inclusion et la régularisation Outre ces créations, 500 postes budgétaires supplémentaires seront répartis entre divers départements, dont 200 seront spécifiquement réservés aux personnes en situation de handicap. Cette mesure vise à renforcer l'inclusivité et l'égalité des chances dans l'administration publique. Lire aussi | Mezzour promet de doubler le nombre d'emplois dans le secteur aéronautique d'ici 2030 Le texte prévoit également la régularisation de 600 fonctionnaires au ministère de l'Education nationale, détenteurs de doctorats, leur permettant d'accéder au corps des enseignants-chercheurs, et garantissant ainsi une meilleure valorisation des compétences académiques. Par ailleurs, des mesures de rationalisation sont également incluses, avec la suppression des postes budgétaires devenus vacants à la suite des départs à la retraite, assurant ainsi une gestion efficace des ressources humaines de l'Etat. Lire aussi | MENA YES! 2024 : Casablanca accueillera le sommet régional sur les solutions d'emploi des jeunes Ces mesures s'inscrivent dans une stratégie globale visant à renforcer la fonction publique tout en répondant aux besoins spécifiques de chaque secteur, garantissant ainsi une meilleure efficacité et adaptation aux défis futurs.