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Le produit phare des laboratoires en voie de disparition !
Publié dans Challenge le 10 - 10 - 2024

« Un laboratoire d'analyses qui réalisait tous ces tests pouvait dégager une marge bénéficiaire annuelle de plus de 1,7 million de dirhams, et ce grâce aux seuls tests COVID-19 », expliquait le CC dans une note sur l'écosystème. Près de 4 ans après le Covid, le produit des tests Covid semble appartenir au passé. Décryptage.
Bien que le Covid ait été une période douloureuse pour la grande communauté humaine, cette tragédie, qui a duré presque 4 ans, a néanmoins fait le bonheur de certains secteurs. En effet, celui des laboratoires médicaux, qui ont été en première ligne de la lutte contre ce virus. Sur le portail du site officiel du coronavirus Maroc, on peut voir que le Maroc a réalisé, en chiffres, 13 101 740 tests. Un chiffre énorme qui met en évidence la manne financière qui découlait de ce nouveau business. La demande guidant l'offre, durant ces années, les laboratoires ont commencé à pousser à chaque coin de rue comme des champignons. On se souvient, il y a deux ans, d'une enquête du Conseil de la Concurrence qui s'était penchée sur ce secteur. Dans son étude, le Conseil a examiné de très près les marges réalisées par les laboratoires.
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En dépit de la fixation des prix par l'Etat, les laboratoires privés ont continué à réaliser des marges bénéficiaires confortables. Ces marges varient en fonction de la taille du laboratoire, du nombre de tests réalisés et du choix d'investissement adopté pour chaque établissement. Les calculs réalisés par les services d'instruction du Conseil ont permis de constater que les résultats nets annuels des laboratoires privés peuvent varier de plus de 952 000 dirhams, si le laboratoire ne réalise que des prestations de PCR conventionnelle, à plus de 1,7 million de dirhams en cas de réalisation simultanée de tous les types de tests (PCR conventionnelle, PCR rapide, antigénique, sérologique qualitative/quantitative, test sérologique automatisé).
« De l'avis de certaines sociétés auditionnées, certains laboratoires privés ont dégagé des marges encore supérieures en optant pour des réactifs moins chers et des équipements de diagnostic, parfois gratuits, accordés dans le cadre des négociations d'achats avec certains importateurs. Ce qui a permis à certains laboratoires privés de bénéficier des économies d'échelle », indique l'étude.
Selon le cabinet Modors Intelligent, à l'international, la taille du marché mondial des tests de diagnostic rapide COVID est estimée à 11,84 milliards USD en 2024 et devrait diminuer à 6,65 milliards USD d'ici 2029. Une analyse qui n'est pas anodine ! « Oui, effectivement, les tests Covid ont produit une augmentation du chiffre d'affaires pendant la période. Pour les laboratoires solides et bien établis, cela ne représentait pas une partie significative de l'activité totale. Cependant, pour certains petits laboratoires, surtout ceux qui se sont établis durant cette période, la disparition de cette source de revenus peut être déterminante pour leur survie », nous confie Mohammed Elmandjra, PDG d'ODM, Président de l'Association Marocaine des Groupes de Santé.
Un produit en voie de disparition ?
Lorsque nous avons consulté le site officiel du Covid Maroc, nous avons constaté que la dernière note faisant état de la situation épidémiologique datait d'avril 2020. Cela en dit long sur l'évolution des activités liées aux tests Covid, qui ont prospéré durant cette période. « Aujourd'hui, le Covid n'est plus au centre de l'actualité. Et il va sans dire que l'activité des tests a pris, depuis 2021, une trajectoire de baisse considérable », nous confie l'expert en santé Al Mountacer Charif Chefchaouni.
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En chiffres, la plupart des laboratoires répertoriés par le Conseil de la Concurrence étaient concentrés sur l'axe Casablanca (88), Rabat (67) et Tanger (44). Selon l'équipe de Rahhou, ces régions ont réalisé 75 % de l'ensemble des tests Covid effectués dans les structures privées jusqu'au 1er décembre 2021. Aujourd'hui, le constat, bien que décevant pour certains, est que ce secteur était adossé à l'économie de crise du Covid. Les acteurs étaient conscients que cette affluence ne durerait pas longtemps, ce qui pourrait expliquer les prix élevés pratiqués. Sur certains grands boulevards de Casablanca, il ne reste que les grands panneaux publicitaires qui, trois ans en arrière, faisaient sens et attiraient l'attention des citadins. Par exemple, ces tests étaient indispensables pour les voyages et faisaient office de sésame. Aujourd'hui, ils sont devenus de simples objets de mémoire, tels que les bandes de distanciation dans les magasins et grandes surfaces, rappelant à tous ce sombre épisode du Covid et son lot de frustrations.


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