La Chambre des représentants a ouvert, vendredi, les travaux de la 2è session de l'année législative 2023-2024, marquée par un riche agenda réglementaire, législatif et de contrôle. Cette session s'annonce cruciale pour la législation marocaine, avec un accent particulier sur la réforme du Code de la famille. La session a débuté par l'élection du président de la Chambre des représentants pour le reste de la législature parlementaire (2021-2026), conformément aux dispositions réglementaires. Rachid Talbi Alami, candidat de la majorité parlementaire, a largement remporté le scrutin avec 264 voix sur un total de 324 suffrages exprimés face à Abdellah Bouanou (PJD), candidat de l'opposition, qui n'a remporté que 23 voix. Lire aussi | Héritage. Une et un font deux, pas trois ! En matière législative, la session parlementaire d'avril abordera des projets de loi prioritaires qui susciteront sans aucun doute un débat sociétal approfondi. Parmi ceux-ci, figurent en particulier la réforme du Code de la famille, les lois concernant le système judiciaire, ainsi que le projet de loi organique définissant les conditions et les modalités de l'exercice du droit de grève. Lire aussi | Moudawana. Jusqu'où est allée l'Instance chargée de la réforme ? Outre l'élection du président, cette session verra également le renouvellement des structures de la Chambre des représentants. Un moment clé de cette session sera l'évaluation de l'action gouvernementale, conforme à l'article 101 de la Constitution, offrant ainsi une occasion importante de communication démocratique.