La sélection marocaine de futsal va disputer la phase finale de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN-2024), prévue au Royaume du 11 au 21 avril courant, avec l'ambition de décrocher son troisième titre continental d'affilée, après les sacres de 2016 en Afrique du Sud et 2020 à domicile. A ce propos, le sélectionneur national Hicham Dguig aborde, dans un entretien accordé à la MAP, les préparatifs de l'équipe du Maroc à cette édition, ses chances de remporter le trophée devant son public et les défis et enjeux de cette édition, qui réunit les meilleures sélections africaines. – Comment se sont passés les préparatifs de la sélection nationale, en prévision de la CAN? Les préparatifs à cette échéance continentale se sont passés dans d'excellentes conditions empreintes d'enthousiasme, de sérieux et d'ambition de faire un grand tournoi, surtout que nous évoluerons devant notre public marocain passionné de futsal et avide de victoire et de davantage de titres. Cette période de préparation a été l'occasion pour travailler à tête reposée sur l'ensemble des volets techniques et mentaux, dans un cadre propice, assuré par la Fédération royale marocaine de football. Lire aussi | L'Etat cherche à ériger Saïdia en futur pôle universitaire privé de l'Oriental – Vous abordez cette édition dans le costume du tenant du titre et du pays hôte, comment gérez-vous la pression que peut provoquer ce statut, surtout que vous êtes favoris pour le titre? Jouer à domicile et devant notre public nous motive pour défendre notre titre. Nous allons profiter du fait d'évoluer dans une salle de niveau mondial et devant notre public passionné pour décrocher le troisième titre de suite. La pression dans ce cas est normale et nous sommes aguerris à de telles situations. Etant donné que toutes les composantes du football national sont habitués à voir une équipe nationale solide et jouant pour le sacre, nous ne pouvons envisager d'autre scénario que la victoire finale. – Le tirage au sort a placé la sélection marocaine dans le groupe A, avec l'Angola, le Ghana et la Zambie. Comment percevez-vous les chances de l'équipe nationale dans ce groupe? Je pense que ce groupe est plus relevé par rapport au groupe B et compte des sélections chevronnées sur les plans continental et mondial. L'Angola compte parmi les grosses pointures de l'Afrique et a disputé le dernier Mondial. Idem pour le Ghana, qui a déjà été finaliste de la CAN, et la Zambie, deux fois demi-finaliste. Ainsi, l'équipe nationale doit rester vigilante et sortir le grand jeu pour passer le cap. Lire aussi | Nador West Med. Le marocain SERF et le libanais Butec vont raccorder le futur port au réseau électrique – Comment évaluez-vous le niveau des sélections participant à cette CAN? Ce sont les meilleures en Afrique actuellement et leur qualification couronne leur beau parcours éliminatoire et demeure bien méritée vu l'évolution de leur niveau. Cette édition sera donc hautement disputée et exceptionnelle. – Le défi de conserver le titre, estimez-vous que vous êtes prêts à le relever? La sélection marocaine est prête à relever le défi, mais en même temps nous ne pouvons nous estimer uniques favoris. D'autres équipes fortes ont énormément progressé dernièrement. Contre le Maroc, qui jouit d'une réputation mondiale, elles se montreront coriaces et intraitables, surtout qu'elles connaissent bien le niveau de nos joueurs, à travers les matches de préparation que nous disputons. Pour cela, nous sommes appelés à travailler encore plus, à changer nos schémas tactiques et à diversifier notre jeu, pour surprendre nos adversaires.