Parmi les raisons invoquées par la Compagnie minière de Touissit (CMT) pour justifier son introduction en Bourse, programmée courant mai, citons l'institutionnalisation de la société et de son capital, la poursuite de la logique de transparence, la motivation du personnel et la facilitation du recours à des financements externes. Ce que ne dit pas le communiqué, mais qui est souligné dans la note d'information, c'est que : «la présente opération d'introduction en Bourse a entre autres pour objectif le remboursement d'une partie de la dette contractée par OMM (Osead Maroc Mining) à l'occasion de l'acquisition de CMT». OMM est l'actionnaire de référence de CMT, dont la participation a un caractère d'ordre industriel. Cette entité a été créée en 2007 pour investir dans des sociétés opérant dans les mines et l'énergie au Maroc, en Mauritanie, au Sénégal ou encore en Côte d'Ivoire. Le même document précise que le montant de l'acquisition financée par dette moyen terme auprès du consortium Attijariwafaa bank-BMCI s'est élevé à 290 MDH. À la date de la présente opération, le capital restant dû est toujours de 290 MDH. Pourquoi CMT omet-elle de le mentionner dans son communiqué ?