Dimanche matin, 3 Juillet 2022, lors de l'émission « Décryptages » sur MFM, Fouzi Lakjaa a répondu à l'attente du public et des auditeurs en répondant avec sa franchise habituelle à toutes les questions et attentes du large public, « 40 millions de citoyens », qui suit les évolutions du football national et les perspectives des Lions de l'Atlas. Les auditrices et auditeurs de la Station de Kamal Lahlou, ont été, encore une fois gâtés. D'abord, présenter Fouzi Lakjaa, un dimanche alors que le Maroc du foot africain accueille non seulement le championnat d'Afrique féminin à Rabat et Casablanca et que le président de la F.R.M.F en tant que membre de la CAF et de la FIFA avait à assister à de multiples réunions, est en soit un exploit médiatique. Ensuite Lakjaa, homme de terrain et homme de parole, savait qu'on l'attendait au tournant. Et là, il a fait l'évènement. Quand, l'animateur de l'émission « Décryptages » Abdelaziz Romani après les politesses d'usage l'amena sur la piste de l'équipe nationale, et du maintien ou non de Vahid à la tête des Lions de l'Atlas, qui semble préoccuper au plus haut point un tas de médias, Fouzi Lakjaa n'a pas esquivé le problème. Il va démontrer toute sa classe oratoire rompue à tous les débats, avec un sens de l'analyse, lequel nourri de l'expérience acquise à la tête de la F.R.M.F, nous a valu un exposé du président plus que convaincant. Extraits ci-dessous : « Ecoutez Messieurs, je sais tout ce qui se passe autour et dans l'équipe nationale. Je comprends toutes les attentes du public, je discute avec les joueurs et avec le coach national avec qui je ne suis pas toujours d'accord mais c'est un homme qui est connu pour prendre ses responsabilités. Et pour l'instant cela lui a réussi. Par exemple à la veille du match décisif contre le Congo, j'ai proposé des noms et un style de jeu. Vahid ne l'a pas suivi. Et il a gagné. Maintenant reste le cas des joueurs réfractaires. Mazraoui a rencontré Vahid, tout s'est apaisé et désormais Mazraoui va couler des jours heureux au Bayern de Munich et c'est tout bonus pour les Lions de l'Atlas et pour la Coupe du Monde prochaine. Vahid a créé un groupe, solide et solidaire. Il a sa personnalité et ses défauts. Le gars est connu et a été coach du Raja, il y a vingt ans déjà. Donc il ne vient pas de nulle part. On sait à qui on a affaire et on sait ce qu'on peut attendre de lui. Lire aussi | Idrissi Kaitouni Younès, nouveau Directeur du Contrôle à la Direction Générale des Impôts Là, Rommani intervient et dit : « Le public pense que l'équipe nationale n'a aucune chance, avec le style de Vahid, de bien figurer au Qatar ». Là Lakjaa, a bloqué cette remarque et va la transformer en but après une passe décisive : « Ah le style de jeu, j'adore quand Walid Regragui, champion avec le Wydad a répondu aux journalistes Al Adaâ (le beau jeu), Al Adaâ .. mais en foot, le beau jeu c'est la victoire ». Et puis revenant à la Coupe du Monde Lakjaa rappelle : « En 2018 pour la précédente Coupe du Monde, dans notre groupe on avait l'Iran, le Portugal et l'Espagne. C'est contre l'Espagne dont on nous avait dit qu'on allait prendre des buts par camions qu'on a le mieux joué et sans l'arbitrage on aurait gagné. Comme pour le Portugal de Ronaldo ... Alors les préjugés d'avant match, je n'y pense pas. Je vous l'ai dit on a une équipe solide avec des joueurs responsables. L'ambiance au sein de l'équipe nationale est excellente. Et on a six mois pour être au point le jour « J ». « Quoi Zyach ? Et bien Zyach sera au Qatar, si c'est ça votre question ». Lire aussi | Culture des fruits rouges. L'Espagne va-t-elle laisser quartier libre au Maroc ? Et pour Vahid insiste Rommani, le public ne veut plus le voir. Lakjaa répond : « Je ne veux pas prendre une décision dans une émission de radio. Il y a une F.R.M.F, il y a un bureau fédéral, qui a, lui, ses idées et ses avis. On se réunira dans 15 jours et on décidera. A ce moment Rommani conclut : « Alors j'ai bien compris, dans 15 jours Vahid s'en va » Ce à quoi Lakjaa répond : « Ça, c'est vous qui le dites moi je n'ai pas dit cela. » Voici les déclarations, grosso modo, maintenant libre à chacun d'en conclure ce qu'il veut.