Les Espagnols sont de plus en plus présents dans la logistique, les énergies renouvelables, l'automobile… C ertaines presses espagnoles se font l'écho, selon un de nos quotidiens arabophones, de la pression que subirait le roi Juan Carlos, attendu les 15 et 16 juillet prochains au Maroc, pour décrocher des avantages et des faveurs pour de nouveaux marchés des entreprises ibériques. Pour José Miguel Zaldo, président du comité hispano marocain, ces informations ne sont pas fondées pour la simple raison que «si les relations économiques sont positives, c'est grâce aux bonnes relations entre les entrepreneurs et à la compétitivité des deux pays. Ce n'est sûrement pas pour des raisons politiques qu'elles le sont». Voilà, c'est dit. Depuis la crise qui secoue la péninsule ibérique, les Espagnols cherchent encore davantage de débouchés du côté marocain. «J'ai toujours dit, et ce, depuis plus de 20 ans, que le Maroc présente une opportunité pour l'Espagne et inversement. Aujourd'hui, c'est une réalité pour beaucoup d'entreprises espagnoles qui résistent à la crise grâce aux relations économiques avec le Maroc», ajoute notre source. Ce n'est donc pas un hasard si les liens économiques s'améliorent de plus en plus. D'ailleurs, depuis 2012, l'Espagne a pris la tête du classement des pays fournisseurs du Maroc. Et parmi les secteurs qui branchent les Espagnols et où ils sont de plus en plus présents, on peut citer la logistique, l'automobile et les équipements pour l'automobile, les matériaux de construction et les énergies renouvelables. En tous les cas, les Espagnols attendent encore plus du gouvernement marocain. Zaldo évoque par exemple la stabilité économique et sociale, la réalisation de la croissance, l'amélioration de la compétitivité des coûts… «Je reste optimiste», conclut le patron du comité d'affaires.