De la clinique Jerrada à la ville de Dakhla. Ainsi peut être résumé le développement du groupe Akdital Holding au cours des dix premières années de son existence. En effet, le groupe de santé privé fondé par le docteur Talib Rochdi s'apprête à inaugurer son sixième établissement de santé à la capitale de Région Dakhla-Oued Addahab. Une première pour un groupe de santé privé de cette taille, car jusqu'à présent, Agadir était l'étape la plus méridionale visée par les majors privés du secteur et notamment le groupe Oncorad qui y a planté son étendard récemment. Actuellement en plein recrutement de médecins et de personnel médical pour sa future clinique de Dakhla, Akdital Holding entame ainsi de façon surprenante son développement en dehors de Casablanca où il compte déjà cinq sites, à savoir Clinique de Jerrada Oasis (2011), Clinique d'Ain Borja (2018), Centre International d'Oncologie Casablanca (2019), Clinique de Longchamps (2019) et de l'hôpital privé Casablanca Ain Sebaâ (2019). L'autre projet important dont le lancement devrait intervenir également en 2021, est l'hôpital multidisciplinaire d'El Jadida doté d'une capacité de 200 lits qui va couvrir toute la région de Doukkala-Abda. Lire aussi | Santé : le Maroc va ouvrir ses portes aux médecins étrangers Dans sa course à la taille qui s'est accélérée depuis qu'il a accueilli dans son tour de table Mediterannia Capital III, le fonds d'investissement géré par Mediterrania Capital Partners, Akdital Holding compte dépasser, dès 2023, la barre de 500 millions de dirhams de chiffre d'affaires, laquelle est synonyme d'une véritable taille critique pour une activité fortement capitalistique, notamment avec une forte composante d'oncologie (traitement du cancer) qui requiert de lourds investissements dans les accélérateurs linéaires. Une taille que cherche à atteindre ardemment ses deux principaux concurrents Oncologie & Diagnostic du Maroc (ODM) et Oncorad, deux groupes privés comptant à leur tour des fonds d'investissement dans leur capital (Alta Semper pour le premier et Capmezzanine II pour le deuxième). Lire aussi | Mohammadin Boubekri, Président de l'Ordre des médecins : « Nous n'avons aucune réserve pour le recrutement de médecins étrangers, sauf une »