L'Ordre national des médecins a fait appel au Chef du gouvernement pour intervenir au profit des médecins libéraux et des cliniques privées. Dans une lettre adressée le 30 mars 2020, le président de l'Ordre national des médecins précise que les médecins du secteur privé se retrouvent coincés entre le devoir et la loi qui les obligent à garder leurs cliniques et cabinets ouvertes, et ce malgré la baisse du nombre des patients et entre la faillite et des pertes financières conséquentes. Boubekri Mohammadin ajoute que l'ouverture des cliniques et des cabinets engendre des frais que les médecins doivent supporter. De plus, ne pas fermer leurs officines les prive du soutien dédié à l'arrêt de l'activité. En cas de fermeture, les services de santé se retrouveront réduits et les médecins s'exposeront aux sanctions légales. Lire aussi : Ce que vous devez savoir sur le coronavirus Le président de l'Ordre national des médecins exhorte ainsi le Chef du gouvernement à instaurer des mesures fiscales et sociales au profit des médecins libéraux et des cliniques, comme des exonérations fiscales, des mesures relatives à la CNSS.