« Ach Waqe3 » est l'une des émissions phares de MFM Radio qui traite des faits saillants de l'actualité du jour. Elle est décryptée par le journaliste politique et économique Jamal Berraoui. Dans l'émission de ce lundi 9 mars, le débat porte sur plusieurs sujets, dont les thèmes d'actualité suivants : -Al Ahdath Al Maghribiya rapporte qu'un opposant à la direction du polisario interpelle le CDH sur la responsabilité de l'Algérie dans la répression des Sahraouis à Tindouf. Le défenseur des droits humains dans les camps de Tindouf et opposant du polisario, Fadel Breika, a dénoncé devant le Conseil des droits de l'homme (CDH) à Genève, la répression et les exactions graves perpétrées par la direction des séparatistes à l'encontre de la population de ces camps sous la responsabilité de l'Algérie. Intervenant dans le cadre de la 43ème session du CDH au Palais des Nations Unies, Breika a pointé du doigt la responsabilité juridique de l'Algérie dans les atrocités commises par les dirigeants séparatistes et les services algériens contre les sahraouis des camps de Tindouf. Jamal Berraoui suggère de se référer dans tout commentaire sur cette affaire au droit international qui stipule qu'un pays est tenu responsable de la protection de la population logée sur son territoire. L'Algérie nous dit qu'il s'agit de réfugiés, mais ce sont des réfugiés dont elle se charge de l'armement entre autres. Et sur son territoire, des pratiques contre les droits de l'Homme, dont des exactions et des détentions secrètes sont enregistrées, dont des arrestations en transgression du droit international. Donc, l'Algérie est responsable de cette situation. Ce n'est pas nouveau. Depuis longtemps, le Conseil des droits de l'Homme demande à l'Algérie de recenser cette population sahraouie séquestrée dans les camps de Tindouf. Et cela fait 20 ans que l'Algérie lui fait état de 116.000 personnes ! C'est insensé, s'exclame Barraoui indiquant que des milliers sont rentrés au Maroc et autant sont partis en Mauritanie, en Espagne ou à Cuba. Selon des statistiques, ils ne sont que 60.000. Mais l'Algérie insiste sur 116.000 pour bénéficier des aides internationales. Que dit le droit international à ce sujet ? Accepter des réfugiés c'est leur donner le droit au déplacement et à l'emploi, ce qui n'est pas le cas. Ils n'ont pas le droit de travailler en Algérie et sont empêchés d'entrer au Maroc, notamment par l'installation de mines anti humaines… Le problème c'est que des organisations de droit de l'Hommes qui sont censées dénoncer ces pratiques, sont politisées ; Human Rights Watch, par exemple, a fait un rapport de 50 pages où elle proteste contre son interdiction d'entrer au territoire marocain, mais elle consacre 10 lignes seulement à son interdiction d'entrer à Tindouf ! Ce qu'il faut dénoncer c'est le régime de dictature dans les camps de Tindouf, dont l'Algérie assume une grande part de responsabilité. #آش_واقعمعارض للبوليساريو يسائل مجلس حقوق الإنسان عن مسؤولية الجزائر في قمع الصحراويين بتندوفمراحيض عمومية جديدة بالدار البيضاءمندوبية الحليمي تكشف نسبة مشاركة النساء في النشاط الاقتصاديتقرير عن سوق السلاح: أميركا أكبر المصدرين والسعودية أكبر المستهلكينتطورات جديدة بملف المعتقلين في السعودية.. السماح للأمراء المحتجزين بالاتصال بذويهم وهذا ما طلبوهللاستماع : www.mfmradio.ma#instagram : radiomfmofficiel#achwa9a3 #mfm #mfmradio #carte_blanche #inanimaelainine Publiée par RADIO MFM Officiel sur Lundi 9 mars 2020 -Les omnipraticiens réunis pour leur 4ème congrès national, samedi à Rabat, ont appelé à redonner à la médecine générale et à la médecine de famille la place qui leur échoit dans le système de santé. Organisé du 5 au 7 mars par la Fédération des omnipraticiens de Rabat-Salé-Kénitra (FORSK) sous le thème « une formation médicale continue à jour pour une médecine générale de tous les jours », le congrès a été marqué par des débats sur la place, l'évolution et le rôle primordial du médecin généraliste en tant qu' »acteur principal du système de la santé ». Je suis tout à fait d'accord, lance Berraui, indiquant qu'il faut réorganiser le système de santé et repositionner la médecine généraliste, dite aussi de ville. D'après lui, c'est un problème culturel. Les Marocains ont généralement tendance à consulter des spécialistes directement sans passer par des généralistes. Ce qui est faux. Ils considèrent, à tort, bien sûr, que ces omnipraticiens sont moins qualifiés ou peut-être pour raccourcir le chemin, ce qui leur revient souvent plus cher. Dans ce contexte de Coronavirus, le ministre de la Santé français, par exemple, a indiqué que la plus grande charge sera portée par les médecins généralistes. Ces derniers ont donc été soutenus par un certain nombre d'actions dont l'approvisionnement gratuit en masques antivirus. Au Maroc, il est indispensable de redonner à la médecine de ville la place qu'elle mérite. À titre d'exemple, le cabinet de médecin généraliste est un petit appartement composé généralement de deux petites salles : une pour l'attente et une autre pour les consultations. En France, on exige du médecin généraliste d'avoir un cabinet d'au moins trois salles de consultation. C'est justement pour ce genre de situation d'épidémie. A propos, les laboratoires de test, on en a trois dans tout le pays. Heureusement qu'on n'a pas de nombreux cas de contamination. Lors du test, un patient doit attendre 4 heures avant d'avoir le résultat. C'est qui rend utile d'avoir plusieurs salles ; s'il y a une éventualité d'un cas positif, la contagion des autres patients est évitée. Il y a un an, le ministère de la Santé français a exigé d'avoir une quatrième salle pour les archives où les dossiers des patients sont disponibles. Il y a encore beaucoup faire à notre niveau. Nous sommes encore loin. Carte blanche : Jamal Berraoui parle aujourd'hui du marché du pétrole. J'ai dit à maintes reprises que ce marché est politisé, rappelle-t-il. Qu'en est-il au juste ? Après la propagation du coronavirus, l'économie mondiale a connu une régression, ce qui s'est répercuté sur la consommation et donc la demande du pétrole. Du coup, le prix du pétrole a baissé. L'Arabie saoudite a décidé de baisser ses prix à la livraison de 8 à 10 dollars le baril, en raison de l'échec de l'Opep et de ses alliés à se mettre d'accord pour soutenir les cours. Les mesures saoudiennes sont intervenues après l'échec de négociations entre l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et la Russie sur des réductions de production. La Russie s'est opposée à une nouvelle réduction de 1,5 million de barils par jour destinée à enrayer la chute des cours du brut, qui ont subi une baisse brutale à l'annonce de l'échec des négociations. « Ach Waqe3 » est une émission incontournable. Elle est diffusée sur les ondes de MFM Radio du lundi au jeudi de 12h30 à 13h30 et le vendredi de 12h à 13h et rediffusée les mêmes jours à 19h30.