La région de Casablanca-Settat, poumon économique du royaume, vise la création de 1.000 entreprises (TPE) dans les deux prochaines années. Pour ce faire, un programme doté d'un budget de 52 millions de DH a été lancé. La dynamique de création d'entreprises, et aussi par conséquent de création d'emplois, se poursuit dans la région Casablanca-Settat. En effet, le Conseil de la région a adopté, lors de sa récente session ordinaire de mars, une convention de partenariat et de coopération visant la création de 1.000 entreprises durant les exercices 2020 et 2021. Le coût global de ce programme s'élève à 52 millions de DH, avec une contribution de la région de l'ordre de 40 millions de DH, selon un document publié par le Conseil, qui classe cette action dans l'axe relatif à l'appui aux PME du Programme de développement régional (PDR). Lire aussi: Financement : Intelaka opérationnelle En vertu de cette convention-cadre, notons que c'est la Fondation Mohammed V pour la solidarité qui sera chargée de la mise en oeuvre du programme, alors que Maroc PME sera investie de la mission de formation et d'accompagnement. Force est de souligner que ce programme cible notamment les TPE portées par des jeunes en situation de précarité, mais disposant des compétences et des qualifications nécessaires qui leur permettent de se lancer dans des projets viables et générateurs de revenus stables. Il faut noter aussi que l'appui à ces projets concerne notamment l'acquisition des équipements, la formation et l'accompagnement durant toutes les phases de création de la TPE (8 à 16 mois), outre leur hébergement au Centre des très petites entreprises solidaires (CTPES). De même, le choix des bénéficiaires prend notamment en considération la situation de précarité (réelle ou potentielle) du porteur du projet, les aptitudes entrepreneuriales et le volet financier du projet. Enfin, le conseil précise que le comité de sélection est composé notamment de représentants de la Fondation Mohammed V pour la solidarité, Maroc PME, du CTPES, de la Région, de l'Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPTT), de l'Agence nationale de promotion de l'emploi et des compétences (ANAPEC) et des banques.