Le « positive impact » traduit le rôle de l'entreprise en faveur d'une croissance pérenne et partagée et du renforcement du tissu social de manière durable et respectueuse de la dignité humaine et de la nature, a souligné, vendredi à Casablanca, le président-directeur général d' »Al Mada », Hassan Ouriagli. S'exprimant lors d'un panel sur « le positive impact » dans le cadre de la 6ème édition du Forum international Afrique Développement (FIAD 2019), Ouriagli a fait savoir que Al Mada, depuis ses origines, s'inscrit dans ce mouvement en investissant dans des projets structurants pour l'économie marocaine et plus généralement africaine, catalyseurs de progrès au niveau économique et social. Au sein d'Al Mada, a-t-il expliqué, la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) est intégrée de manière native dans la stratégie profonde de ses participations, leur progrès étant mesuré à partir d'une performance globale, incluant des dimensions sociales et environnementales en plus de la dimension économique. Il existe un lien fort entre tout acteur économique, et les territoires et populations auprès desquels il exerce son action, a-t-il ajouté, faisant observer que la conception de l'entreprise en tant qu'acteur n'obéissant qu'à de simples impératifs économiques n'est plus acceptable socialement ainsi que sur le plan environnemental. Les innombrables enjeux environnementaux en l'occurrence, épuisement des ressources, pollutions multiples, réchauffement climatique ou problématiques de santé publique sont venus, dès les années 2000, renforcer les exigences de base et attentes sur l'impact des acteurs économiques, a-t-il relevé. Ouriagli a en outre relevé qu'en Afrique, de fortes disparités de développement économique existent, des régions demeurent enclavées, des populations en marge, notant que la résorption de ces disparités est un mouvement de fond qui conduira vers une Afrique moderne, fière de sa culture, œuvrant pour l'équilibre et le bonheur des peuples qui la composent. En passant en revue les expériences d'Al Mada en matière de développement positif, il a assuré que ce fonds d'investissement veille à la création d'emplois de qualité, correctement rémunérés, avec des conditions de travail dignes, notant qu'en termes de désenclavement des territoires, le fonds contribue fortement au développement local notamment dans les mines avec Managem ou les énergies renouvelables avec Nareva. Ces territoires, a-t-il poursuivi, sont accompagnés dans l'évolution vers une économie bancarisée en rendant accessible des services financiers au plus grand nombre. Attijariwafa bank, dont Al Mada est l'actionnaire de référence, est devenue le 1er réseau bancaire en zone francophone, rappelant également le rôle de la Fondation Al Mada dans les domaines de l'éducation, l'entrepreneuriat et la culture. Au service de l'émergence de l'Afrique Le fonds d'investissement panafricain « Al Mada » n'a eu de cesse, depuis ses débuts, de favoriser une croissance pérenne et partagée, aussi bien à l'échelle nationale que panafricaine. Fidèle à son nom et porté par son identité « Positive impact », « Al Mada » s'est donné pour priorité de contribuer à long terme à l'émergence du continent et de participer à la dynamique de coopération Sud-Sud. Grâce à ses filiales et ses engagements, le fonds est parvenu à confirmer son statut d'investisseur responsable et citoyen, mettant le sens au cœur de son action. Cette responsabilité, le fonds entend la respecter avant tout par son exigence sur le plan de l'éthique et de la gouvernance, hissant sa gouvernance d'entreprise aux meilleurs standards internationaux et soucieux de la valorisation de son capital humain, notamment au niveau de la parité hommes/femmes. Al Mada, qui est également responsable sur le plan de l'investissement, participe à l'essor de secteur d'activités divers tels que les infrastructures, les mines, l'énergie, la distribution, le transport, la construction, l'urbanisme ou encore le tourisme dont le point commun est d'être porteurs d'une grande valeur ajoutée pour le tissu socio-économiques en Afrique, selon la même source. Présent dans 24 pays africains, le fonds est résolu à œuvrer d'année en année pour que la dimension panafricaine des actifs et participations s'affirme davantage.