Les échanges ont été fructueux lors de cette 6ème édition du Forum international Afrique Développement (FIAD). La journée de clôture a été marquée par l'organisation d'une rencontre riche en enseignements. Al Mada, actionnaire de référence d'Attijariwafa bank, qui appuie cet événement depuis son démarrage, a tenu à partager ses orientations stratégiques lors d'un panel baptisé «Positive Impact». L'attribution de sa signature à une telle rencontre illustre pleinement l'ADN dudit fonds d'investissement privé panafricain. Positive Impact, au-delà d'une signature «Positive Impact est en quelque sorte notre raison d'être et traduit le sens de notre responsabilité sociétale, la portée bénéfique de nos actions dans le long terme. Positive Impact est également un thème particulièrement important dans le cadre de cette problématique de l'intégration régionale qui nous réunit cette année». C'est en ces termes que Hassan Ouriaghli, président d'Al Mada, a choisi de débuter son intervention audit panel. En effet, la 6ème édition du FIAD, qui s'est déroulée du 14 au 15 mars 2019 à Casablanca, a mis l'accent sur l'enjeu de l'intégration régionale en vue de donner un nouvel élan au continent africain et renforcer son rôle dans la dynamique économique internationale. L'heure étant d'anticiper les changements. Ceci passe par le partage de succes stories à l'instar d'Al Mada qui s'est engagé ces dernières années dans une nouvelle configuration beaucoup plus responsable et durable sur tous les fronts (économique, social et environnemental). «Notre signature, Positive Impact, exprime notre engagement à inscrire notre empreinte dans une dynamique inclusive et à long terme», rappelle le président d'Al Mada. M. Ouriaghli a établi un regard croisé sur la conception de l'entreprise d'antan et celle future. «L'entreprise agissait avec une philosophie économique simple. La rentabilité économique, garante de sa pérennité, justifiait la focalisation de la mission des entreprises sur le seul profit. Son impact positif n'était qu'une victoire annexe, une sorte d'effet positif collatéral, et son action sociale assimilée à une forme de paternalisme ou d'action de charité», a-t-il indiqué. Et de préciser que «la crise financière de 2008 est venue rappeler que l'économie devait être au service du monde réel et les réseaux sociaux ont parachevé cette mutation, favorisant partage d'information et mobilisation quotidienne pour l'adoption par tous les acteurs économiques d'une conduite saine et durable. La transparence est devenue la norme, la traçabilité un effort de tous les jours». Ce panel était en effet une occasion de présenter à l'audience les projets structurants engagés par Al Mada au profit de l'économie marocaine et plus généralement africaine. Des projets structurants investis par Al Mada Catalyseur de progrès sur le plan socio-économique, Al Mada a fait de la croissance pérenne et partagée son cheval de bataille aux niveaux national et panafricain. En termes d'employabilité, Al Mada qui compte à ce jour plus de 40.000 salariés au sein de ses participations, contribue à la création d'un écosystème dans lequel toute personne peut s'épanouir. Ceci passe par la promotion d'emplois de qualité, correctement rémunérés, avec des conditions de travail dignes, un bon niveau de protection sociale et des cotisations pour la retraite. Le rayonnement de l'action philanthropique du fonds à travers la fondation Al Mada n'est plus à démontrer. La fondation intervient principalement dans les domaines de l'éducation, de la culture et de l'entrepreneuriat touchant à ce niveau une large cible de jeunes, soit des centaines de milliers de bénéficiaires. S'agissant du pouvoir d'achat, Al Mada a été pionnier à donner accès à tous les Marocains à un mode de consommation aujourd'hui plébiscité caractérisé par les meilleurs prix qu'il propose. Ceci s'illustre par l'engouement que manifestent les 55 millions de clients que sert annuellement le Groupe Marjane, Groupe d'Al Mada opérant dans la grande distribution. Le fonds d'investissement privé panafricain œuvre également dans le développement local et ce à travers le Groupe Managem (les mines) ou Nareva (énergies renouvelables). Sur le plan financier, Attijariwafa bank, dont Al Mada est actionnaire, est aujourd'hui le premier réseau bancaire en zone francophone avec des filiales qui permettent de toucher les personnes jusque-là non bancarisées. FIAD, 2.000 participants et près de 5.000 rendez-vous B to B Placée sous le thème «Quand l'Est rencontre l'Ouest» , la 6ème édition du FIAD a drainé environ 2.000 opérateurs économiques provenant de 34 pays. Pas moins de 5.000 rendez-vous B to B ont eu lieu durant ces deux jours d'échange concernant en grande partie l'agroalimentaire (42%), le BTP (26%), le négoce et la distribution (18%), l'énergie (8%) et les transports et logistique (5%). Ces chiffres ont été dévoilés par Mohamed El Kettani, président d'Attijariwafa bank, dans son discours de clôture. M. El Kettani s'est félicité de la qualité des échanges et de la pertinence des recommandations émises dans ce sens. «Le Club Afrique Développement, qui compte déjà plus de 3.000 membres, est à votre disposition pour prolonger le dialogue au-delà du Forum, resserrer encore davantage nos relations d'affaires, et saisir ensemble de nouvelles opportunités de croissance», affirme le président d'Attijariwafa bank. La réflexion engagée au niveau des différents panels a permis de dégager un bon nombre de priorités et d'actions à mettre en œuvre. Le besoin étant de développer davantage les infrastructures au niveau continental, notamment les infrastructures de connectivité, l'un des leviers essentiels de l'intégration. Les participants ont appelé à mettre en évidence les initiatives et mécanismes de financement innovants en cours pour soutenir les femmes entrepreneures, ainsi que la nécessité d'accélérer le déploiement et la communication autour de ces leviers en faveur de l'entrepreneuriat féminin. Rappelons qu'une convention a été signée par le Groupe Attijariwafa bank, la BAD et les associations patronales féminines en vue d'offrir aux femmes entrepreneures affiliées et clientes des solutions de conseil, d'accompagnement et de financement avantageuses. Les participants ont par ailleurs recommandé le soutien accru des pouvoirs publics pour créer des champions régionaux, à travers la mise en place d'une réglementation souple et évolutive, l'assouplissement des conditions de création des entreprises en abaissant le seuil minimum du capital de départ, ou encore la facilitation de la mobilité des personnes et ont également plaidé pour une meilleure synergie avec le secteur privé dans une démarche inclusive. A noter qu'Attijariwafa bank a signé un protocole de coopération avec Kenya Commercial Bank (KCB), première banque du Kenya, offrant ainsi aux opérateurs économiques dans tous ces pays de présence l'accès au marché kenyan et à tous les marchés couverts par KCB en Afrique de l'Est.