C'est effectif à partir d'aujourd'hui : la SNI devient AL MADA. Le choix n'est pas anodin, il traduit l'engagement pour un « Positive Impact ». Ce nouveau nom d'une entité nationale qui investit pour contribuer à la transformation de l'économie du pays et pour accompagner sa politique à l'égard de ses frères africains traduit une volonté de marquer une identité et de donner un sens à la notion du long terme. Acteur national engagé dans l'investissement et le renforcement du tissu productif marocain, la SNI a, depuis quelques années, inscrit son action dans une logique de transformation profonde. Opérant dans un contexte international où les standards sont de plus en plus exigeants et changeants, le groupe a bouleversé ses méthodes de travail et de gestion de ses actifs, de ses participations, de sa gouvernance et de son engagement en matière de responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Menée méthodiquement par Mohamed Mounir Majidi, cette transformation a permis à cette holding de disposer d'une vision à long terme managée par une équipe de haut niveau, dirigée par son PDG, Hassan Ouriagli. Il faut dire que le fort engagement africain du Maroc a conforté les choix de la SNI, comme d'autres entités nationales, à faire preuve de créativité et de courage pour investir en Afrique. Au Maroc, la SNI a choisi d'aller vers le financement de projets hautement capitalistiques et structurants pour l'économie nationale. C'est pour confirmer cette vision à long terme et la traduire en engagements et en actions, qu'un nouveau nom a été choisi. AL MADA a une portée très profonde tant sur le plan sémantique que sur le plan de l'engagement économique. Cette nouvelle appellation rejoint cette perspective très profonde qui traduit le long terme et qui n'arrête pas l'action en fonction de la vie d'un projet. C'est en 2014 que la SNI a adopté un nouveau statut, celui de fonds d'investissement panafricain de référence à long terme, constitué d'un portefeuille dans des activités diversifiées. Ce fonds qui a continué à accompagner la politique déployée par SM le roi Mohammed VI pour l'émergence des classes moyennes et l'amélioration du niveau de vie et du pouvoir d'achat, a depuis pour vocation de détenir des participations non majoritaires avec des options d'ouvertures sur des investisseurs nationaux et internationaux. Ainsi, depuis cette transformation en 2014 en fonds d'investissement panafricain, la SNI capitalise sur les activités continentales de certains de ses porte-drapeaux, comme Attijariwafa bank, tout en ouvrant de nouveaux fronts. Après la banque, les assurances (Wafa Assurance), les mines (Managem), les ciments (LafargeHolcim Maroc Afrique) et la distribution spécialisée, cet acteur phare de l'économie du royaume cible l'hôtellerie et l'énergie en Afrique. Aujourd'hui, la mutation opérée depuis 2014 est arrivée à un stade de maturité qui devrait renforcer l'action d'accompagnement du développement du pays tant en interne qu'à l'international. Cette dernière composante de l'action d'investissement a permis de porter la contribution des activités internationales aux résultats de 11% en 2013 à 26% en 2017. La présence dans 24 pays du continent et l'investissement d'un montant dépassant les 6,5 milliards de DH ne sont pas étrangers à ces performances.