La troisième phase de l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH) place la promotion du capital humain au centre de ses objectifs, a souligné, jeudi à Guelmim, le wali chargé de la coordination nationale de l'INDH, Mohamed Dardouri. S'exprimant lors d'une rencontre de communication avec les différents acteurs de la région de Guelmim-Oued Noun, dans le cadre d'une série de rencontres régionales visant à expliquer les principaux axes de la 3ème phase de l'INDH, lancée par SM le roi Mohammed VI en septembre dernier, Mohamed Dardouri a indiqué que cette nouvelle phase vise à améliorer les indicateurs du développement humain dans l'enseignement, la santé, l'intégration des jeunes, et à pallier le déficit accusé dans les infrastructures de base dans les régions pauvres, tout en focalisant sur le capital humain. Et d'ajouter que l'Initiative nationale dans sa 3ème phase prône une nouvelle approche en matière de gouvernance basée sur un diagnostic minutieux des besoins, la mise en place de programmes d'action bien définis et adoptés de manière contractuelle, le réseautage et le professionnalisme. Mohamed Dardouri a précisé dans ce sens que la 3ème phase portera sur quatre programmes fondamentaux, le premier consistant à pallier le déficit accusé au niveau des infrastructures et des services sociaux de base afin de consacrer le progrès réalisé au cours des deux précédentes phases, en parfaite harmonie avec les autres programmes sectoriels du gouvernement et ce, à travers la réduction du déficit en matière d'infrastructures et de services de base, plus particulièrement en milieu rural, surtout en matière d'accès au réseau routier, à l'eau potable, à l'électrification rurale, et aux services élémentaires de santé et d'éducation. Le deuxième programme, a-t-il encore expliqué, concerne l'accompagnement des personnes en situation de précarité avec pour finalité de consolider les acquis et le développement réalisés par les programmes mis en œuvre au cours des deux précédentes phases, d'améliorer la qualité des services dispensés à cette catégorie sociale, d'assurer un suivi de qualité à ces franges de la société dans des centres spécialisés et leur faciliter l'insertion sociale et professionnelle. Quant au troisième programme, a dit Mohamed Dardouri, il porte sur l'amélioration du revenu et l'intégration économique des jeunes afin de consacrer une nouvelle culture tendant à créer une valeur durable à travers l'adoption de « l'approche projet », et de promouvoir la mobilisation des acteurs au sein du système de l'Initiative et la diffusion des bonnes pratiques via trois leviers visant l'amélioration de l'efficacité, en assurant l'accompagnement des porteurs par des consultants en entreprise, la promotion de l'emploi des jeunes et l'adoption d'une approche globale à même de renforcer l'efficacité du « rôle de médiation » entre l'offre et la demande sur le marché du travail. Le quatrième et dernier programme, a-t-il poursuivi, concerne le développement du capital humain des générations montantes en vue de transcender les principaux obstacles au développement humain et ce, à travers l'accompagnement des personnes tout au long des étapes de leur croissance, en mettant ainsi l'accent sur les aspects immatériels du développement humain durant deux étapes déterminantes de la vie, à savoir la petite enfance, et la période de l'enfance et la jeunesse. Mohamed Dardouri a relevé dans ce sens que l'INDH vise à réduire les disparités sociales et à redonner espoir à la population cible issue de zones défavorisées dans les milieux rural et urbain, à travers le renforcement du système de santé maternelle et infantile, l'amélioration de la nutrition des enfants, l'appui au développement de l'enfant aux niveaux intellectuel et social, la lutte contre la déperdition scolaire, l'encouragement de l'excellence scolaire, l'accompagnement des élèves en période d'orientation et la promotion de l'épanouissement des enfants et des jeunes.