L'ONCF nous a conviés à faire le voyage Casablanca-Tanger à bord du TGV et ce, au lendemain de son inauguration par SM le roi Mohammed VI et Emmanuel Macron, président de la République de France. Le récit. Une journée chronométrée à la seconde près. C'est le résumé de ce voyage de presse qui nous a permis de découvrir, avant le début de la phase d'exploitation commerciale (prévue avant la fin de ce mois), la sensation d'un voyage à bord du TGV. 08h : Arrivée à la gare Casa-voyageurs. Début de rassemblement des journalistes.
08h46 : Al Boraq arrive à la gare.
08h55 : Al Boraq démarre de la gare, comme prévu dans le programme de l'ONCF.
Al Boraq est composé de deux étages et de 8 compartiments, 5 de deuxième classe et 2 de première classe, en plus d'un wagon cafétéria. Ici, la deuxième classe. À noter que 26 TGV vont circuler entre Casablanca et Tanger.
La cafétéria se trouve dans le 4ème compartiment. Elle sépare la première de la deuxième classe.
L'agent commercial du train (équivalent de contrôleur) en compagnie de la police ferroviaire.
La première classe. Les sièges y sont plus confortables. Ils sont également réglables.
09h43 : le TGV arrive à la gare de Rabat Agdal. C'est un Mohamed Rabie Khlie enjoué tout au long de cette journée qui a accueilli la presse, n'hésitant pas à lancer des blagues quand l'occasion se présente.
Un petit banc de deux places et deux prises électriques a été aménagé entre les compartiments pour « effectuer les appels et ne pas déranger les autres voyageurs » comme l'a répété à maintes reprises le message sonore.
Une fois Kénitra dépassée, Al Boraq est passé à la vitesse supérieure (320 km/h). De Casablanca à Kénitra, le TGV roulait à 150 km/h.
Les toilettes. « Très confortables » me dira mon compagnon.
Conférence de presse. Le directeur général de l'ONCF revient sur les étapes de réalisation du projet et ses avantages notamment en gain de temps. Il dévoile surtout les tarifs.