La Fondation Attijariwafa bank a annoncé, lundi 12 février 2018 soir à Casablanca, le lancement du « Prix du livre de l'année », le premier du genre à être institué par une institution privée au Maroc, en présence de plusieurs personnalités du monde de la culture et des lettres. La nouvelle distinction sera décernée tous les mois de février, à compter de l'année 2019, et comptera trois catégories : « prix du meilleur livre publié en langue arabe », « prix du meilleur livre publié en français » et « prix du meilleur livre publié en amazigh ». Lors de l'annonce de cette initiative, en marge la troisième édition de la Rentrée littéraire 2018, Mohamed El Kettani, président-directeur général du groupe Attijariwafa Bank, a indiqué que « les lauréats du Prix du livre de l'année recevront un chèque d'un montant de 30.000 DH, accompagné d'un trophée offert par la Fondation ». Ce concours ambitionne de soutenir et d'encourager la production intellectuelle sous toutes ses formes et de promouvoir la lecture en tant que moyen capital de transmission de la science et du savoir, a-t-il ajouté. De son côté, Abdelkader Retnani, président de l'Union professionnelle des éditeurs du Maroc, a salué chaleureusement cette initiative qui « permettra de porter activement le livre à travers l'encouragement de la production littéraire et la promotion de l'édition ». Le Prix du livre de l'année permettra certainement à de nombreux lecteurs de découvrir des nouveautés et des talents marocains qui gagnent à être connus et reconnus, a ajouté Abdelkader Retnani, par ailleurs directeur des éditions La Croisée des Chemins. En marge de cette cérémonie, une conférence-débat sur « le rôle de l'écriture dans les mutations sociales » a réuni la sociologue Rahma Bourqia, l'historien Abdeslam Cheddadi et le politologue Mohamed Tozi, pour s'arrêter sur les bienfaits de la lecture ainsi que sur la diversité et enjeux des écrits professionnels dans les mutations sociales. La cérémonie inaugurale de la Rentrée littéraire 2018 a enregistré la présence, notamment, de Mohamed El Aaraj, ministre de la Culture et de la communication, Driss El Yazami, président du Conseil National des Droits de l'Homme (CNDH) et Jean-François Girault, ambassadeur de France au Maroc.