Des arrangements ont été conclus pour que le Parti de la justice et du développement (PJD) quitte la coalition gouvernementale, après la crise qui a suivi la suppression, non appréciée par le Parti du progrès et du socialisme (PPS), de son département gouvernemental que dirigeait la membre de son bureau politique et secrétaire d'Etat chargée de l'Eau, Charafat Afailal, a appris Barlamane.com de sources proches du parti islamiste. Ces sources expliquent que ces mesures ont été prises aussi en réaction à un vaste tumulte politique qu'ont causé les attaques du PJD contre le parti du Rassemblement national des indépendants (RNI), et qui figuraient dans un communiqué publié par le secrétariat général du PJD. Le Parti de la justice et du développement pourrait bientôt rejoindre l'opposition, au sein du parlement, au lieu de faire partie d'une nouvelle majorité gouvernementale rassemblant le RNI, le Parti de l'authenticité et de la modernité (PAM), l'Uion constitutionnelle (UC), le Mouvement populaire (MP) et l'Union socialiste des forces populaires (USFP), a souligné la même source. A noter que les récentes divisions et le déclenchement des hostilités au sein du parti islamiste ont affaibli ses chances électorales pour les prochaines élections de 2021. Le courant Benkirane a également été considérablement renforcée au sein du parti, affaiblissant ainsi les mécanismes de contrôle de Saâd Eddine El Othmani, secrétaire général du PJD et chef du gouvernement.