Le sort des trois militaires espagnols victimes du crash de leur hélicoptère, jeudi dernier à 60 miles nautiques de Dakhla, n'est pas encore connu, a affirmé, vendredi soir, depuis New York, le ministre espagnol des affaires étrangères et de la coopération, José Manuel García-Margallo. « En ce moment, on ne sait pas où ils se trouvent » a indique le ministre cité par EFE. « Il y a eu des nouvelles contradictoires » a-t-il dit lors d'une conférence de presse au cours de laquelle il a fait savoir que son homologue de la défense, Pedro Morenés, devrait donner plus de détails, samedi à la base aérienne de Gando (Grande Canarie). « Ce que nous savons jusqu'à présent, c'est que les trois militaires, un capitaine, un lieutenant et un sergent, ont disparu », a-t-il ajouté. Le ministre espagnol de la défense avait annoncé que ces trois militaires, qui se trouvaient à bord d'un hélicoptère super Puma ayant décollé de Nouadhibou après avoir pris part à des exercices militaires au Sénégal, avaient été sauvés par une patrouille marocaine et emmenés au port de Dakhla d'où ils devaient rejoindre leur base en Canarie. Le responsable espagnol s'était même, selon la presse, entretenu avec son homologue marocain Abdellatif Loudiyi qui aurait ainsi mobilisé les équipes de secours. IL avait en outre adressé ses remerciements aux autorités marocaines. D'autres informations faisaient état d'un chalutier marocain qui les aurait secouru et pris à bord pour les emmener au port de Dakhla. Face à ces informations contradictoires, le chef de la diplomatie espagnol a déclaré être en « contact permanent » avec les ambassades espagnoles au Maroc, au Sénégal et en Mauritanie.