Le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement et la société civile, porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi a indiqué, ce jeudi à Rabat, que le gouvernement ne va pas mettre fin à la gratuité de l'enseignement supérieur au Maroc, comme il a été largement relayé. Le Conseil de gouvernement a en effet, examiné ce jeudi, le projet de loi-cadre relatif à l'éducation, l'enseignement, la formation et la recherche scientifique. Le texte fixera les grandes lignes de l'école de demain sur la base de la vision stratégique adoptée il y a trois années. El Khalfi a précisé, lors d'un point de presse tenu à l'issu de la réunion hebdomadaire du Conseil de gouvernement sous la présidence du chef du gouvernement, Saâdeddine El Othmani, qu'il s'agit plutôt de l'instauration de frais d'inscription aux écoles supérieures pour les familles aisées uniquement. Les ménages pauvres et moyens ne sont pas considérés par ce projet de loi-cadre. Toutefois, l'adoption dudit projet sera prévue par une disposition réglementaire qui prendra en compte le niveau de revenu de la famille aisée et de sa capacité de paiement, a ajouté El Khalfi. Le porte-parole du gouvernement a alors affirmé que ces frais vont contribuer au financement d'un fond de soutien pour l'amélioration de la qualité de l'enseignement obligatoire. Le projet de loi-cadre doit être par la suite approuvé par le Conseil des ministres.