Le Comité central du Parti du progrès et du socialisme (PPS), réuni samedi matin à Salé, pour sa session extraordinaire a confirmé le maintien du parti au sein de la coalition gouvernementale de Saâdeddine El Othmani. Les membres du parlement du parti ont voté, à la majorité absolue, pour ne pas quitter le gouvernement d'El Othmani, tandis que 17 membres ont voté pour rejoindre l'opposition, et un membre s'est abstenu de voter. La session extraordinaire avait salué la décision du bureau politique du parti de rester au gouvernement de Saâdeddine El Othmani, malgré le « séisme politique » qui a causé le limogeage de Nabil Benabdellah du ministère de l'Habitat et de la politique de la ville, et de Houcine El Ouardi du ministère de la santé. Le mot d'ouverture de Nabil Benabdellah n'a pris personne par surprise. Le secrétaire général du PPS a considéré que le bureau politique, qui a tenu des réunions longues, se dirige vers le maintien du parti au sein de la coalition gouvernementale de Saâdeddine El Othmani. Il a ainsi ajouté que « la décision du bureau politique est parvenue suite à deux signaux des plus grandes instances du pays, nous demandant de rester dans le gouvernement et servir l'intérêt du pays ». En revanche, et contre toute attente, Ismaïl Alaoui, ancien secrétaire général du PPS et chef actuel de sa présidence, a renoncé à la position qu'il a toujours défendue, quitter la coalition du gouvernement actuel et rallier l'opposition. Alaoui a confirmé les propos de Benabdellah concernant la nécessité du maintien de la participation du parti à la coalition du gouvernement. Il a ainsi précisé que les deux ministres limogés seront remplacés par deux autres du même parti. Dans le même sillage, des sources proches du PPS ont indiqué à « Barlamane » que le parti a déjà présenter trois noms pour remplacer Benabdellah et El Ouardi.