Les informations relayées par un support médiatique à propos du décès d'un nouveau–née contiennent des « fausses allégations et des contrevérités », a indiqué l'administration de la maternité de Souissi qui relève du centre hospitalier universitaire de Rabat (CHU). En réaction à un article publié sous le titre « le scandale de la dissimilation d'un nouveau- née secoue l'hôpital Souissi de Rabat », l'administration a précisé dans un communiqué-relayé par la MAP- que « le recours de la famille du nouveau – née aux supports médiatiques, parallèlement à la procédure juridique, ne peut avoir qu'une seule signification, celle de faire pression sur l'établissement sanitaire, qui ne s'abstient aucunement à donner les informations nécessaires et ne fuit pas ses responsabilités en matière de soins qu'il offre selon les possibilités du secteur de santé. L'accouchement a été naturel et s'est déroulé avec une grande fluidité, vu que le col de l'utérus s'est dilaté rapidement, n'exigeant pas ainsi le recours à une césarienne, a relevé la même source qui précise que le nouveau- née a crié juste après sa naissance et a eu la note 10 lors de son évaluation. La maman a connu directement le sexe de son bébé et un bracelet rose dont il est écrit « la fille d'Assia » a été attaché sur son poignet, a indiqué l'administration. Juste après l'accouchement, a ajouté la même source, le nouveau – née a souffert de difficultés respiratoires ce qui a revu à la baisse sa note pour devenir 2 sur 10, a fait savoir le communiqué qui note qu'au égard à la dégradation de son état de santé, le bébé a été transféré aux urgences. Ces difficultés respiratoires peuvent avoir plusieurs causes qui demeurent indéterminées en ce moment, surtout que l'hôpital n'a pas suivi la grossesse de la maman (A.J), et que le poids du bébé prématuré a été inférieur. En ce moment – ci, la sage- femme a informé la tante paternelle du nouveau – née, qui a été à la porte de la salle d'accouchement, de la détérioration de l'état de santé de leur fillette. L'administration affirme également que la naissance du nouveau-née s'est déroulée dans des bonnes conditions, malgré les contraintes et la pression que l'hôpital connait à cause d'une hausse du nombre de nouveaux-nés et le manque de pédiatres. Le nouveau-née qui a reçu un suivi médical selon les possibilités disponibles, a souffert après sa naissance d'une insuffisance respiratoire, ce qui a exigé le pédiatre à considérer que son cas nécessite l'admission au service de réanimation unité (B5) dans la maternité. En l'absence d'un lit vacant dans l'unité des nouveaux-nés dans la maternité, le pédiatre a essayé de prendre contact avec la famille afin de l'informer des options disponibles et ceci en mettant à sa disposition toutes les possibilités et les traitements dans la salle de naissance, notamment l'oxygène, le chauffe-lit et une alimentation à base de sucre, afin d'aider le bébé à surmonter sa crise, mais sa santé s'est détériorée entrainant ainsi sa mort, malgré les efforts déployés par l'équipe médicale pour le sauver. La même source indique aussi que la mère, de sa propre initiative, s'est dirigée au département néonatal sans informer l'infirmière principale de l'unité de naissance. De même personne ne lui a demandé d'allaiter sa fille, vu qu'elle était dans la salle de naissance et qu'elle était nourrie par les infirmières, raconte la même source, affirmant ignorer l'identité des personnes et les circonstances dans lesquelles elle a demandé des nouvelles de sa fille dans la maternité. La Maternité considère que l'annonce de la mort du nouveau-née à l'hôpital ne se déroule pas sans informer la famille et c'est ce que l'hôpital prévoyait de faire avant que ces développements ne surviennent. À noter que, la maternité a affirmé avoir mobilisé tous les moyens que ce soit pour la mère enceinte ou le nouveau-née partant du principe d'égalité dans un établissement public, malgré toutes ces contraintes, d'autant plus que l'hôpital prend en charge plus de 18.000 naissances par an et 5.000 opérations césariennes, outre le travail considérable réalisé par le cadre hospitalier dans la garde quotidienne et dont le service se poursuit jour et nuit, particulièrement au cours de la période d'été maquée par l'afflux de cas critiques.