Le colloque initié, le 25 janvier dernier au Club des avocats à Rabat, par Maati Mounjib, sous le thème: « La presse entre information et diffamation », suscite encore des vagues de mécontentement notamment de la part de plusieurs membres de l'Association marocaine des droits de l'homme (AMDH) qui s'interrogent sur l'origine du financement de cette rencontre, a appris « barlamane.com« . Selon une source bien informée, le bureau central de l'AMDH vivrait ainsi au rythme d'un mécontentement généralisé suscité par le parrainage, au même titre que la LMDDH, de ce colloque auquel ont été conviés ses différents relais étrangers, dans l'objectif de faire ombrage au déroulement du procès de Maati Mounjib, le même jour, au tribunal de première instance de Rabat. Une rencontre que d'aucuns estiment qu'elle avait pour but de faire pression sur la justice marocaine, en le présentant comme victime du « makhzen » et de « ses medias ». Parmi ces membres du bureau central de l'AMDH, figurent notamment Aziz el Rhali et Omar Arbib qui s'interrogent sur la partie ayant assuré le financement de ce colloque (financé par l'ONG danoise « International media support »). L'ancienne présidente de l'AMDH Khadija Ryadi est d'ailleurs mise à l'index pour en être formellement impliquée. Les organisateurs de ce colloque n'ont d'ailleurs pas hésité à faire appel à un traducteur à plein temps, en contrepartie d'une somme considérable variant entre 40.000 et 50.000 dhs, en plus de la prise en charge totale des participants (hébergement et nourriture), notamment les étrangers. La réaction des membres du bureau central de cette ONG est d'autant plus justifiée car ils sont convaincus que ce colloque a été organisé à l'initiative de Maati Mounjib à des fins purement politiques. Ils appréhendent le fait que l'AMDH tombe sous le coup de la justice pour justifier ce financement, comme ce fut le cas précédemment de l' »association des droits numériques » dont les promoteurs sont aujourd'hui poursuivis pour réception de fonds étrangers non déclarés.