Le secrétaire d'Etat des Etats-Unis, Marco Rubio, a déclaré mardi 8 avril à Washington que «l'autonomie marocaine est la seule voie possible» vers un règlement définitif du différend relatif au Sahara, réaffirmant l'attachement inaltéré de son pays à la souveraineté du Maroc sur ce territoire. À l'issue d'un entretien avec son homologue marocain, Nasser Bourita, le chef de la diplomatie américaine a salué une proposition qu'il a qualifiée de «sérieuse, crédible et réaliste», estimant qu'elle constitue l'unique socle envisageable pour une paix durable. Cette position vient consacrer, a-t-il précisé, la reconnaissance opérée par l'administration Trump lors de la première magistrature de l'ancien président et dont l'actuelle équipe présidentielle poursuit fidèlement l'esprit. Dans un communiqué publié peu après la rencontre, le Département d'Etat a souligné que Washington «demeure fermement convaincu que seule une autonomie effective sous souveraineté marocaine peut offrir une issue honorable et durable à ce différend.» M. Rubio a ajouté que le président Trump appelait instamment les parties concernées à reprendre sans délai des pourparlers «en prenant pour unique référence la proposition d'autonomie marocaine», et que les Etats-Unis entendaient jouer un rôle actif dans l'avancement de cette démarche. Les deux ministres ont également mis en relief la solidité du partenariat américano-marocain en matière de sécurité, de paix régionale et de développement partagé, affirmant leur volonté de poursuivre une collaboration étroite sur les grandes priorités géopolitiques du pourtour méditerranéen. Parmi les sujets abordés figuraient l'extension des accords dits d'Abraham, les perspectives d'échanges commerciaux accrus ainsi que les efforts conjoints pour promouvoir une stabilité durable au Proche-Orient. M. Rubio a conclu en renouvelant «le soutien sans réserve du président Trump à la libération immédiate de tous les otages détenus par le Hamas», rendant hommage à «la constance et la hauteur de vue du Maroc dans la recherche d'un avenir plus pacifique pour l'ensemble des peuples de la région.»