Le roi Mohammed VI a procédé, lundi 24 mars, à la nomination de nouveaux responsables à la tête de trois institutions constitutionnelles d'importance, illustrant ainsi sa volonté d'insuffler un élan renouvelé à ces organes voués à la gouvernance, à l'éthique publique et à la médiation institutionnelle. Par décision royale, Abdelkader Amara prend la présidence du Conseil économique, social et environnemental (CESE), tandis que Mohamed Benalilou est désigné à la tête de l'Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption (INPPLC). Hassan Tariq se voit confier la mission de Médiateur du Royaume, fonction centrale dans la protection des droits des administrés face aux institutions publiques. Ces nominations traduisent l'attention particulière que le souverain accorde à ces instances, garantes du respect des principes de responsabilité, de transparence et d'équité, tels que consacrés par la Constitution. À travers ces choix, le roi exprime sa volonté de leur conférer une plus grande efficacité dans l'accompagnement des mutations économiques, sociales et institutionnelles du pays, en phase avec les réformes structurantes engagées par le Maroc. Ces décisions devraient également renforcer la capacité d'action de ces institutions, appelées à jouer un rôle accru dans l'élaboration des politiques publiques et dans la préservation des droits fondamentaux des citoyens.