Le gouvernement marocain a validé une série de décrets relatifs à l'expropriation pour cause d'utilité publique, portant sur des projets structurants en matière d'infrastructures éducatives et d'approvisionnement en eau. Ces décisions ont été publiées dans le dernier BO que Barlamane.com a consulté. Création d'établissements scolaires et aménagements urbains Dans la province de Fquih Ben Salah, l'Etat a décrété l'acquisition foncière nécessaire à l'édification d'un établissement scolaire dans la commune de Beradia (décret n° 2.25.48). Par ailleurs, un plan d'aménagement du centre de la commune de Tamanar, dans la province d'Essaouira, a été entériné par décret (n° 2.25.112). Ce document, adopté après consultation des instances locales et enquête publique, définit les orientations d'urbanisme pour structurer le développement territorial et encadrer l'expansion des zones d'habitation et d'activités économiques. Projets hydrauliques et alimentation en eau potable La sécurisation de l'accès à l'eau fait également l'objet de plusieurs expropriations : À Nador, la mise à niveau du réseau d'acheminement de l'eau potable depuis la station de traitement impose la cession de plusieurs parcelles privées (décret n° 2.25.51). À Errachidia, la mise en service d'un réservoir de 5000 m3 à Erfoud, destiné à alimenter les localités de Merzouga et Taous, justifie l'expropriation de terrains situés dans la commune de Rissani (décret n° 2.25.54). Dans les provinces de Taounate et Safi, des mesures analogues sont prises pour garantir un approvisionnement pérenne en eau potable, notamment en faveur des communes de Taounate (décret n° 2.25.55) et Lmaachate (décret n° 2.25.58).