Le Maroc prête une grande attention aux informations liées au retour de la Formule 1 sur le continent africain. Selon les sources de Barlamane.com, le royaume chérifien ériger un dossier autour d'un grand projet autour de Tanger afin de se positionner comme un sérieux prétendant à ce rendez-vous historique. Tanger, porte de l'Afrique sur la Méditerranée, est au cœur d'une proposition sportive d'envergure. La ville, connue pour sa position stratégique au carrefour des continents, pourrait, à en croire nos informations, offrir un cadre exceptionnel pour un Grand Prix de Formule 1. Cette vision, appuyée par des investissements massifs, reflète les aspirations du Maroc de devenir une plate-forme majeure du sport automobile en Afrique et dans le monde. D'après nos renseignements, le Maroc étudie la construction d'un circuit urbain moderne autour de Tanger, combinant innovation technologique et respect des normes strictes de la FIA. Le coût total du projet est estimé à 260 millions de dollars, dont 200 millions seraient dédiés aux infrastructures du circuit et 60 millions à des aménagements annexes, notamment des espaces pour le public et des installations médiatiques. Un financement mixte serait à l'étude, mêlant fonds publics et partenariats privés avec une contribution substantielle des entreprises locales et des investisseurs étrangers. Les travaux de conception pourraient être confiés à l'architecte allemand Hermann Tilke, propriétaire de Tilke Engineering, réputé pour avoir conçu plusieurs circuits emblématiques du calendrier de la Formule 1. Tanger est également en phase de négociations avec plusieurs acteurs stratégiques, notamment des sponsors internationaux comme Aramco et Pirelli, qui pourraient jouer un rôle clé dans la réalisation et la promotion de l'événement, selon ce que Barlamane.com a pu savoir. Une expérience et un positionnement stratégique L'expertise marocaine dans l'organisation de compétitions automobiles constitue un grande atout. Le circuit Moulay El Hassan de Marrakech a déjà accueilli des épreuves prestigieuses telles que la Formule E et le Championnat du Monde des voitures de tourisme (WTCC), offrant au royaume un argument solide en matière de logistique et d'accueil. De plus, la localisation de Tanger renforce son attractivité. La proximité immédiate avec l'Europe facilite l'accès des équipes, du matériel et des spectateurs, et una maîtrise des coûts logistiques pour les organisateurs. Cette position géographique unique confère au projet une dimension internationale susceptible de séduire la FIA et les dirigeants de la Formule 1. D'autres poids lourds africains Le Maroc devra, cependant, faire face à une concurrence acharnée de la part du Rwanda et de l'Afrique du Sud. Alors que Kigali mise sur la construction d'un circuit flambant neuf près de l'aéroport international de Bugesera, un projet qui intègre des infrastructures ultra-modernes et des fonds avoisinant les 270 millions de dollars. L'Afrique du Sud, de son côté, propose de réhabiliter le circuit historique de Kyalami, près de Johannesburg, qui a accueilli le dernier Grand Prix africain en 1993. Les rénovations nécessaires, évaluées à une dizaine de millions de dollars. du Sud s'appuie sur son riche passé en sport automobile et sur le soutien de pilotes influents comme Lewis Hamilton, fervent défenseur du retour de la F1 en Afrique. Un enjeu financier et diplomatique majeur L'organisation d'un Grand Prix de Formule 1 représente un défi colossal sur le plan financier, logistique et diplomatique. En plus des investissements initiaux, les frais annuels de licence, imposés par la FOM (Formula One Management), oscillent entre 60 et 100 millions de dollars, selon la nature de l'accord. Pour le Maroc, cependant, les bénéfices escomptés vont bien au-delà de l'aspect économique. Un Grand Prix à Tanger rejaillirait sur l'image internationale du royaume et attirerait des milliers de touristes et ancrerait sa place en tant que destination de choix pour les grands événements mondiaux. De plus, cet événement s'inscrirait dans une stratégie plus large destiné à implanter l'économie marocaine dans le mouvement des contingences mondiales.