Le délégué du gouvernement autonome de Melillia, Abdelmalek El Barkani a rejeté, mardi, toute allégation de connivence entre le l'Espagne et le Maroc pour empêcher les refugiés syriens d'accéder à cette enclave. El Barkani qui réagissait aux propos du député basque pour le parti Amaiur, Jon Iñarritu en visite dans cette ville, a déclaré à la presse : « C'est une bonne chose que les députés viennent ici pour connaitre la réalité, mais cette réalité nous la connaissons très bien », allusion au problème de l'immigration. A la question de savoir si le Maroc était en train de bloquer l'entrée aux syriens, il s'est contenté de répondre : « posez-moi les questions auxquelles je peux répondre ». Il a assuré que « le bureau d'asile, installé à la frontière du coté espagnol fonctionne mieux qu'il ya un mois ou deux ». « Parler de connivence, ce n'est pas exact ; il existe une magnifique collaboration (avec le Maroc) et bien évidemment, notre responsabilité est là ou elle doit être, à savoir garder le bureau d'asile ouvert… ». Des ONG espagnoles ont, à maintes reprises, dénoncé ces derniers jours la fermeture, selon elles, à deux reprises et pendant une heure, de la frontière par les autorités marocaines devant le flux des réfugiés syriens qui voulaient se rendre au bureau d'asile de l'autre coté du poste frontière.