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44e sommet de la Communauté de développement d'Afrique australe : amer, Attaf évoque le soutien des puissances mondiales au Maroc dans le dossier du Sahara
Le président algérien Abdelmadjid Tebboune, qui se glorifie des relations régionaux de son pays, n'a effectué, depuis son élection en 2019, aucune visite aux Etats membres de la SADC, à savoir, l'Angola, le Botswana, l'Union des Comores, la République démocratique du Congo, le Eswatini, le Lesotho, Madagascar, le Malawi, Maurice, le Mozambique, la Namibie, les Seychelles, l'Afrique du Sud, la Tanzanie, la Zambie et le Zimbabwe. Intervenant lors du sommet de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC, sigle en anglais), tenu à Harare, la capitale du Zimbabwe, le chef de la diplomatie algérien Ahmed Attaf, a préféré s'attarder sur le dossier du Sahara alors que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclenché le plus haut niveau d'alerte sanitaire au niveau international face à la résurgence des cas de Mpox en Afrique, un sujet capital programmé dans les délibérations de l'institution régionale. Ouvert par le président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa dont le parti, l'Union nationale africaine du Zimbabwe – Front patriotique (ZANU-PF) est confronté à une crise politique majeure, le sommet avait d'autres préoccupations : l'état désastreux de la Zimbabwe, qui fait marcher la planche à billets pour juguler l'inflation alors que les dépenses publiques exposent, les tensions entre la république démocratique du Congo et le Rwanda, alimentées par les offensives des membres du Mouvement du 23 Mars (M23), que le Congo accuse le Rwanda de soutenir, ainsi que l'alerte sanitaire après le resurgissement de la variole simienne dans le continent africain. Ahmed Attaf, à contre-courant et devant des chaises vides, a ressassé, lors de son argumentaire délivré devant des chaises vides, les mêmes rengaines éculées de son régime qui insistent sur «le droit inaliénable à l'autodétermination» des Sahraouis. Il a accusé certains pays, sans les nommer, de «tendance à accepter, voire à cautionner, le fait accompli au Sahara» leur reprochant «de se positionner du mauvais côté de l'histoire», ajoutant que son pays «défend les opprimés contre l'oppresseur.» L'Algérie avait annoncé prendre d'autres mesures contre la France en marge de l'appui exclusif et sans ambiguïté de Paris au plan d'autonomie marocain pour le territoire du Sahara. Après la diminution de la représentation diplomatique et le retrait de l'ambassadeur, Alger a décidé d'entraver les expulsions de ses ressortissants sans-papiers par la France en suspendant l'octroi des laissez-passer consulaires. Les illégaux algériens engorgent actuellement les centres de rétention administrative (CRA). Avec l'Espagne, Alger a déclenché des restrictions sur les transactions commerciales et avalisé un gel des domiciliations bancaires de commerce extérieur de et vers l'Espagne, une décision qui a été allégée depuis.