Le Système d'alerte rapide pour la nourriture et l'alimentation de l'Union européenne (RASFF, dispositif d'alerte agroalimentaire dans l'Union européenne), a émis une notice relative à des fraises marocaines contaminées. Les normes exportatrices en vigueur ainsi que l'utilisation des produits phytosanitaires sont rigoureusement encadrées par l'Etat marocain et par les marchés importateurs, nous rappelle une source proche du dossier. Des fraises importées du Maroc contiennent de micro-organismes pathogènes favorisant la transmission de l'hépatite A, selon une notice «sérieuse» transmise, jeudi 6 mars, via le Système d'alerte rapide pour la nourriture et l'alimentation de l'Union européenne (RASFF). Cette information est déterminante car elle permet de détecter les lots de fraises contaminés, pointent des mises au point marocaines. L'hépatite A est une infection aiguë engendrée par le virus de l'hépatite A (VHA). Selon une source proche du dossier, «le contrôle à l'exportation de ces fraises, soumis à un agrément attribué par l'Etablissement autonome de contrôle et de coordination des exportations (MF-EACCE) et à un suivi par l'Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA)» sera réexaminé «à la faveur des certificats phytosanitaires octroyés, indispensables pour viser des marchés spécifiques.» L'ONSA insiste sur les normes sanitaires des produits exportés, lesquels sont assignés à un ensemble de contrôles internes et externes, citant souvent comme exemple la filière fraisicole. Toujours selon une source consultée par Barlamane.com, «les échanges de produits agricoles dépendent d'un régime rigoureux selon plusieurs critères : ceux du commerce international définis par l'Organisation mondiale du commerce (OMC) ; ceux des accords bilatéraux passés entre le Maroc et ses différents partenaires ; ceux établis par le Maroc lui-même». Il rappelle que l'«accord agricole» en vigueur mentionne les fraises marocaines «parmi les produits soumis à des quotas d'exportation».