Saïd Naciri, président du WAC Casablanca, ainsi que Abdelnabi Bioui et Abderrahim Bioui, ont été placés sous mandat de dépôt vendredi 22 décembre après leur audition, dans le cadre de l'affaire du trafiquant de drogue malien, connu sous le nom d'«Escobar du Sahara». Le juge d'instruction a également ordonné que deux brigadiers de police, deux gendarmes, une notaire, une créatrice de mode, ainsi que des individus impliqués dans ce dossier soient incarcérés à la prison de Casablanca. Vingt-cinq personnes ont comparu devant le procureur, dont l'ancien député Belkacem Mir, du Parti authenticité et modernité (PAM). Ils ont été entendus durant plus de douze heures, selon les sources de Barlamane.com. Dans sa décision rendue aux premières heures de vendredi, le ministère public a demandé de poursuivre 20 personnes en détention, en plus d'approfondir l'enquête avec quatre autres. Jeudi, comme nous l'avions annoncé, la Brigade nationale de la police judiciaire a présenté 25 personnes devant le procureur général. Cette affaire tentaculaire démontre, selon nos sources, l'égalité de tous les citoyens devant la justice, l'efficacité des services de sécurité et la célérité des poursuites déclenchées contre les hauts responsables, de quelque rang qu'ils soient. D'ailleurs, Barlamane.com a appris que PAM a décidé de certaines mesures dès le début de l'affaire en poussant Naciri, président du WAC, à geler son adhésion au parti. Développement suivra.