Plusieurs pays ont dénoncé dimanche soir l'invasion par des centaines de partisans de l'ancien président Jair Bolsonaro des lieux du pouvoir à Brasília. Les condamnations de dirigeants du monde entier n'ont pas tardé, dimanche 8 janvier au soir, dans la foulée de l'invasion par des centaines de partisans de l'ancien président Jair Bolsonaro du Congrès, du palais présidentiel et de la Cour suprême à Brasília. Le président du Conseil européen Charles Michel a exprimé sa «condamnation absolue». «Soutien total au président Lula da Silva, démocratiquement élu par des millions de Brésiliens à l'issue d'élections équitables et libres», a tweeté le responsable européen. Même soutien exprimé par le chef de la diplomatie de l'UE, Josep Borrell, qui s'est dit «consterné» par les actes d'«extrémistes violents». «La démocratie brésilienne l'emportera sur la violence et l'extrémisme», a-t-il tweeté. La présidente du Parlement européen Roberta Metsola s'est dite «profondément préocupée». «La démocratie doit toujours être respectée», a-t-elle tweeté en portugais, ajoutant que le Parlement européen était «aux côtés» de Lula da Silva «et de toutes les institutions légitimes et démocratiquement élues». Alors que le président américain Joe Biden suivait de près la situation, le secrétaire d'Etat Antony Blinken a condamné ces attaques «inacceptables» contre la présidence brésilienne et appelé à «y mettre fin». Les Etats-Unis «condamnent toute tentative» d'ébranler la démocratie au Brésil, a fait savoir la Maison Blanche dans un communiqué. Le président du Mexique Andres Manuel Lopez Obrador (AMLO) a dénoncé un «coup d'Etat conservateur au Brésil». «Lula n'est pas seul, il a le soutien des forces progressistes de son pays, du Mexique, du continent américain et du monde», a-t-il tweeté.