Le journaliste tunisien, Khelifa Guesmi, a été condamné à un an de prison pour avoir diffusé une information sur le démantèlement d'une cellule terroriste à Kairouan (centre de la Tunisie), sans en révéler la source. Le correspondant de la radio privée « Mosaïque FM » à Kairouan a été arrêté en mars dernier et remis par la suite en liberté, en vertu de la loi antiterroriste, après avoir refusé de révéler sa source d'information. Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a dénoncé la condamnation du journaliste, qualifiant ce procès d' »un sérieux coup à la liberté d'opinion et d'expression ». Il s'agit d'une « grave déviation » dans le traitement judiciaire des affaires de la liberté de presse, a averti le syndicat, dans une déclaration, citée par les médias, qualifiant de « mascarade » les jugements rendus par la justice dans les affaires d'édition et d'opinion. « Les multiples auditions des journalistes ces derniers mois témoignent d'une orientation vers l'incrimination du travail journalistique », dénonce le syndicat. L'Union générale des journalistes arabes (UGJA) a dénoncé, également, la condamnation par la justice tunisienne du journaliste Khélifa Guesmi à un an de prison, disant rejeter une peine « injustifiée » infligée à ce journaliste qui «n'a fait que son travail ».