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Dans ses mémoires, Jared Kushner relate comment l'agitateur pro-Polisario James Inhofe a échoué à faire bloquer la reconnaissance américaine en faveur du Maroc
Dans Breaking History : A White House Memoir, publié le 23 août aux Etats-Unis, le gendre et principal conseiller de l'ancien président américain dévoile les contours de son action politique durant quatre ans, et le Maroc occupe une bonne partie de ses réflexions Breaking History quelques révélations, dévoile Jeune Afrique, «en particulier sur les différents dossiers discutés avec le Maroc». Qualifiant Mohammed VI d'«homme largement apprécié par son peuple», parlant du Maroc comme d'un «pays stable qui garantira la sécurité de la région et préviendra le déploiement de groupes terroristes tels que Daesh ou Boko Haram», Jared Kushner, dit le magazine panafricain, évoque d'abord sa première rencontre avec le souverain, en 2019. Jared Kushner avait rencontré le roi Mohammed VI, lors d'un entretien organisé à la résidence royale de Rabat. Les discussions ont porté sur «les évolutions et les développements que connaît la région de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient», ainsi que sur le partenariat stratégique entre les Etats-Unis et le Maroc. Il décrit un «accueil chaleureux» auquel «il ne s'attendait pas forcément». Le responsable américain scrutait «une réponse froide à la suite du lobbying agressif exercé par [...] Donald Trump pour remporter la candidature pour la Coupe du monde de football 2026 face à Rabat», note Jeune Afrique. Revenant longuement sur reconnaissance américaine de la souveraineté marocaine sur le Sahara ; «le principal blocage venait du sénateur républicain James Inhofe, ancien président de la Commission des forces armées», dont l'ancien conseiller qualifie les positions de «pro-séparatistes». «Un compromis sur des questions de politique intérieure américaine a finalement été trouvé entre la Maison Blanche et l'élu, permettant de déverrouiller la situation», pointe le magazine. Jared Kushner a aussi tressé des lauriers au chef de la diplomatie marocaine, Nasser Bourita, interlocuteur avec du répondant. «Benyamin Netanyahou [le Premier ministre israélien de l'époque, ndlr] ne voulait pas de bureau de liaison mais souhaitait l'ouverture d'une ambassade israélienne au Maroc, écrit Jared Kushner. Une proposition que Bourita refusait catégoriquement, au point de menacer d'annuler complètement l'accord», retrace le magazine qui cite le livre.