L'Algérie, dernier de son groupe en Coupe d'Afrique des Nations et au bord de l'élimination après s'être laissé surprendre par la Guinée équatoriale (1-0), dimanche à Douala. Pour le commentateur Hafid Derradji, certaines équipes cherchent à exploiter la puissance du monde invisible pour remporter des victoires. Avec un seul point, et zéro but marqué, les Algériens sont derniers de leur groupe, avant un troisième match contre un autre favori, la Côte d'Ivoire. Pour le commentateur algérien Hafid Derradji, «le parcours désastreux des algériens est attribué au monde des sorciers et des spécialistes de l'occulte. Il est sans doute influencé par le monde invisible», affirmant qu'«en Afrique la sorcellerie existe au cœur du football et qu'il y a une influence causale importante au rôle joué par les sorciers». Des propos qui ont suscité une grande indignation sur les réseaux sociaux. Ce n'est pas la première fois que Hafid Derradji évoque la sorcellerie comme mode de compréhension et de causalité pour les déroutes de la sélection algérienne. Il a affirmé à maintes reprises que «l'issue des matchs de football est influencée, voire pour déterminée par la sorcellerie». La Côte d'Ivoire aura l'occasion de bouter hors de la compétition le tenant du titre, déjà piégé au premier match par la Sierra Leone (0-0). L'Algérie est dernière d'un groupe disputé: la Côte d'Ivoire compte 4 points, la Guinée Equatoriale 3, et la Sierra Leone 2, après avoir égalisé à la dernière seconde contre les Eléphants sur une erreur du gardien ivoirien (2-2). Avec un seul petit point, l'Algérie est obligé de battre la Côte d'Ivoire, sinon, elle rentre à Alger bien plus tôt que prévu. La Guinée équatoriale, à sa troisième CAN, la première pour laquelle elle se qualifie, après en avoir organisé ou co-organisé deux, n'a pas volé sa victoire. Elle doit beaucoup au réalisme d'Iban Edu Salvador.