Le ministre libyen des Affaires étrangères, Mohamed Taher Syala, a affirmé, samedi, à Nouakchott que le retour annoncé du Maroc à l'Union africaine (UA) «est une nouvelle adhésion», qui devrait se faire selon les termes de l'acte constitutif de cette organisation panafricaine. Il s'agit d'une «nouvelle adhésion et non d'un retour. Une démarche qui exige de nouvelles procédures conformément aux termes de l'acte constitutif de l'UA», a précisé le chef de la diplomatie libyenne dans une déclaration à l'Agence de presse officielle algérienne « APS » à l'issue de son entretien avec le ministre algérien des Affaires maghrébines, de l'UA et la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel en marge des travaux des ministres arabes des Affaires étrangères à Nouakchott, ajoutant que «cette requête devrait être approuvée par la majorité simple des membres (la moitié plus un)». Les autorités algériennes, rappelle l'APs, avaient affirmé que le Maroc devait «se conformer à l'acte constitutif» de l'UA s'il voulait adhérer à cette organisation continentale. Le Premier ministre algérien, Abdelmalek Sellal, avait souligné, à ce propos, qu'il était question d'«une nouvelle adhésion» à l'UA du fait que le retrait du Maroc a eu lieu de l'Organisation de l'unité africaine (OUA) et non de l'Union africaine. Si le Maroc souhaite adhérer à l'UA «sans condition», l'Algérie «n'y voit aucun problème, mais il y a des procédures à suivre», avait-il ajouté.