Le nombre de pensionnaires des établissements pénitentiaires au Maroc avoisine chaque année les 100.000, d'où un problème de surpopulation qui a un impact négatif sur la bonne gestion des prisons. Selon Mustapha Lafrakhi, directeur de l'action sociale et culturelle à la Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR), ce problème a un impact sur la mission des fonctionnaires et des gardiens qui n'arrivent plus à gérer toute cette population en nette augmentation. Lafkhari qui s'exprimait à l'occasion d'une rencontre organisée, samedi, avec l'association « Adala » pour présenter le projet de loi sur les prisons, a souligné que cette surpopulation carcérale impacte négativement sur les programmes d'intégration et de sécurité.