Dans un nouvel épisode de Cas par Karim sur Maghreb Intelligence, le présentateur Karim Douichi évoquera le pouvoir algérien et son obsession de se nourrir de la haine du Maroc. Selon le directeur de publication du site d'information, le cas du pouvoir algérien est révélateur de ce que peut devenir un pays qui n'a su ni changer ni transformer le pays. « La question qui se pose aujourd'hui à tous c'est celle d'un pouvoir dont on n'arrive pas à cerner les contours, dont on ne connaît pas l'ADN, et à chaque fois qu'il se prononce, il le fait dans un mélange de récit comico-dramatique qui indispose et irrite aussi bien les amis que les ennemis » déplore-t-il. Il souligne que « la certitude que nous avons aujourd'hui, est celle d'un pouvoir militaire, égocentrique, foncièrement militaire, insensible aux mutations géologiques et géostratégiques, un pouvoir calculateur, susceptible, rancunier, et qui surtout n'a pas confiance en soi, un pouvoir difforme, incohérent, et qui n'arrive plus à se réinventer. Un pouvoir qui érige le Maroc comme ennemi immémorial, un ennemi qui semble synthétisé dans les yeux et esprits des généraux, et de la case dirigeante algérienne, l'épouvantail qu'il faudrait agiter devant une opinion publique ». Pour Douichi, les algériens qui veulent faire la guerre au Maroc se résument au chef de l'état-major, Said Chengriha, qui ne peut se maintenir au pouvoir, et garantir après lui une retraite paisible pour siens que s'il affiche un anti marocanisme primaire et une attitude belliqueuse frôlant souvent sinon toujours le ridicule. C'est la mort soudaine et prématurée de Ahmed Gaïd Salah qui a propulsé Chengriha au premier rang, « dépourvu de charisme et ne jouissant d'aucun prestige militaire auprès des siens, chengriha a rappelé des anciens du régime qui avaient déjà montré leurs limites dans les sombres année 90. Ils se sont faits facilement laminer par Abdelaziz Bouteflika », estime-t-il. L'Algérie bat les records du monde des plus brèves carrières à la tête des postes des responsabilités militaires. Et c'est de là que vient le véritable danger. Bien que le président algérien Abdelmajid Tebboune détienne le pouvoir de la signature, il n'endosse aucun rôle de responsabilité, peureux mou et peu travailleur, rapporte Douichi. « Et dire qu'il y'a des années, les algériens avaient de l'or entre les mains, des jeunes riches et ambitieux. Mais des années plus tard, ces mêmes dirigeants ont transformé cet or en plomb » conclut-il.