Un puissant séisme a secoué jeudi soir la région de Tokyo, l'Agence météorologique japonaise (JMA) estimant sa magnitude à 6.1 et précisant qu'il n'y avait pas de risque de tsunami. L'Institut américain USGS a lui évalué la magnitude à 5.9 sur l'échelle ouverte de Richter. La secousse, ressentie dans une grande partie de l'Est du Japon, a fait trembler les bâtiments et déclenché des alarmes sur les téléphones des habitants, destinées à leur donner le temps de se mettre à l'abri. L'épicentre du tremblement de terre survenu à 22h41 heure japonaise (13h41 GMT) se situe à 80 km de profondeur dans le département de Chiba (est de la capitale), a indiqué la JMA. Aucun dégât n'a été signalé dans l'immédiat. La circulation de trains locaux mais aussi de trains à grande vitesse (Shinkansen) a été suspendue par précaution, mais les médias locaux n'ont pas immédiatement fait état de dégâts majeurs. Des vérifications ont également lieu dans les centrales nucléaires, aucune anomalie n'ayant été signalée pour l'instant. « S'il vous plaît, prenez des mesures pour protéger votre vie tout en vous tenant au courant des dernières informations » sur le séisme, a tweeté le Premier ministre japonais Fumio Kishida, élu lundi par le Parlement. Le Japon se trouve sur la « ceinture de feu » du Pacifique, un arc d'intense activité sismique qui s'étend à travers l'Asie du Sud-Est et le bassin du Pacifique. Il a de strictes normes de construction pour que ses bâtiments soient capables de résister à de fortes secousses. Un séisme de magnitude 6.1 avait déjà été ressentie la semaine dernière au large des côtes nord-ouest du Japon, qui n'avait pas causé de dégâts. Le Japon reste hanté par le séisme et le tsunami dévastateurs de 2011 (plus de 18.500 morts), qui ont provoqué la catastrophe nucléaire de Fukushima.