Jean-Marie Heydt, président de la Conférence des organisations internationales non gouvernementales du Conseil de l'Europe, a salué l'excellente collaboration entre les services de sécurité grecs et les renseignements marocains après l'arrestation d'un ex-dirigeant présumé de l'organisation Etat islamique (EI) de nationalité marocaine. Un Marocain âgé de 28 ans a été arrêté cette semaine lors d'une opération secrète dans la ville de Salonique pour liens avec le groupe EI, grâce à des informations procurées par les renseignements marocains. «L'excellente collaboration entre les services sécuritaires marocains (DGED et DGST) et grecs démontre une fois de plus que le royaume est largement reconnu par les pays européens pour son haut niveau de compétences en matière de renseignement et de lutte contre l'extrémisme et le terrorisme» a écrit Jean-Marie Heydt, président de la Conférence des organisations internationales non gouvernementales du Conseil de l'Europe. Grâce à une exemplaire collaboration, «les services sécuritaires marocains et leurs homologues en Grèce, en Italie, en Angleterre et aux Etats-Unis d'Amérique, il a été possible de procéder, sur le territoire grec, à l'arrestation du ressortissant marocain Mohamed Boudarga» a-t-il abondé. Cette information a été rapportée par l'Associated Press qui précise que le Maroc a demandé l'extradition du terroriste, qui «faisait l'objet de plusieurs mandats d'arrêts internationaux, notamment de la part des autorités judiciaires marocaines, pour son implication dans des projets terroristes d'envergures, voire subversives au Maroc.» «La réussite de cette opération sécuritaire, rendue possible grâce à l'efficacité des services sécuritaires marocains, démontre à quel point la coopération internationale est, en matière de lutte contre le terrorisme, primordiale» a révélé M. Heydt. «Il va sans dire qu'une fois de plus le Royaume du Maroc démontre à quel point il représente le partenaire méditerranéen et africain incontournable qui permet d'assurer la préservation de la sécurité et la stabilité aux niveaux régional et international» a-t-il conclu. Quelque 1 600 Marocains auraient rejoint les rangs djihadistes en Syrie, en Irak et en Libye, selon des chiffres officiels. Parmi eux, 270 sont retournés au Maroc, dont 137 ont été déférés à la justice, et 745 ont été tués. Le Maroc a adopté en 2015 une nouvelle loi qui punit de peines de 10 à 15 ans de prison les jihadistes revenant de zones de conflit.