Le PDG de la Foncière Iskane répond au communiqué publié 28 juin courant par l'entreprise d'explosifs civils EPC Maroc dans lequel il est fait mention d'actions en justice contre l'entreprise immobilière pour la destruction abusive de leurs locaux à Bouskoura « sans sommation ». En réponse au communiqué de la société EPC Maroc qui informe d'une citation directe devant le tribunal correctionnel, du PDG de Iskane, de Saad Sefrioui, de Kenza Sefrioui et de Malik Sefrioui, Anas Sefrioui condamne une désinformation patente qui porte atteinte à sa famille et à son entreprise de construction. Dans un communiqué parvenu à Barlamane.com, il explique que EPC Maroc occupait illégalement une partie du terrain en question, propriété de la Foncière Iskane, entravant ainsi depuis 2012 la réalisation d'un programme de logement : «EPC Maroc occupait une partie du foncier sans disposer ni du droit de propriété commerciale, ni du fonds de commerce. Et cela sachant que, contrairement à ses dires, EPC Maroc est immatriculé au tribunal de commerce de Casablanca, au registre n°20059, avec son siège social à Casablanca à l'adresse: immeuble Sémiramis, angle des rues Faker et Kamal, ex-angle des rues Vidal et Heintz». La foncière Iskane a, bien avant d'entamer la destruction des bureaux qui étaient vides, eu recours à la justice. Dès lors, une décision du tribunal rendue dès le 17 septembre 2014, a adressé plusieurs sommations d'exécution à EPC Maroc, poursuit le communiqué. Malgré un recours en justice de la partie adverse, le tribunal a débouté l'entreprise d'explosifs civils, le 17 juin 2015, « dans son jugement n°1379, dossier n°43/7110/2015. Le tribunal administratif d'appel de Rabat a confirmé ce jugement le 22 mars 2016 dans sa décision n°1151, dossier n°881/7205/2015. » Un rapprochement entre les deux sociétés s'en est suivi. Il a abouti sur la signature de protocoles d'accords pour une libération définitive des lieux en 2016 et 2017. C'est alors que EPC Maroc a transféré son activité dans la circonscription de Machraa Ben Abbou dans la province de Settat, ainsi que l'ont « confirmé les autorités compétentes qui ont constaté la libération du site de Bouskoura ». Dès lors, l'autorisation de démolition en date du 5 mars 2021 a été délivrée à Foncière Iskane, précise le communiqué. La démolition des locaux vides a été actée en présence des autorités compétentes et d'un huissier de justice, contrairement aux allégations de EPC Maroc. Par conséquent, il y a lieu, poursuit Anas Sefrioui dans son communiqué, de s'interroger sur les motivations réelles de EPC Maroc contradictoires avec tous les PV et jugements rendus pat les tribunaux compétents. Et de conclure que «les personnes citées par EPC Maroc sont confiantes dans la justice marocaine et se réservent le droit de mener toute action en justice visant à défendre leurs intérêts ».